L'amour à travers les âges - Combat rapproché

 


Combat rapproché



La foule applaudit à tout rompre mon combat, tandis que les joueurs de mon équipe, le coach et les sponsors me félicitent en me serrant la main. La Montagne, lutteur invaincu depuis des années, est désormais au sol, impassible, à se remettre de sa défaite. Je jette une oeillade aux caméras, prends la pose; je sais déjà que je vais être la coqueluche des journaux pendant quelques jours.

Je me sens fier. Masculin, viril, peut-être un peu trop moulé dans ce costume qui me comprime le paquet, mais au top de ma forme et de ma carrière. Le coach m'avait prédit une ascension, jusqu'à pouvoir participer aux prochains jeux olympiques ; me voilà donc à Barcelone, vainqueur de la partie lutte, et des étoiles dans les yeux - mon coach aussi, emmener un jeune d'à peine plus de vingt ans si haut le rend incroyablement heureux - et bien payé je n'en doute pas. Je sais aussi que je me suis fait un bon tas d'oseille, à parier sur ma victoire : quel bookmaker refuse de parier à cent contre un sur la défaite de la Montagne, deux mètres vingt, cent cinquante kilos de muscles au bas mot ? Mais comme je dis souvent, plus on est haut, plus la chute est dure. Je suis peut-être un peu bourrin, mais quand il faut se battre, je repère les points faibles de mon adversaire, et face à la force brute d'un taureau, il faut s'attaquer aux pattes; la preuve étant qu'après s'être épuisé à tomber, se relever, tomber encore, le séisme de ma jeunesse a eu raison de la Montagne.

Je jette un dernier regard à la foule, les biceps légèrement gonflés, fixe quelques admiratrices - et imagine leur fleur intime subir un écoulement de fontaine - avant de repartir vers les vestiaires. C'est là que je le remarque.

Comprimé par la foule contre la paroi vitrée, souple comme un roseau, ce petit renard roux a les yeux émerveillés. Ce n'est pas la première fois que je le découvre, toujours coincé dans une place peu confortable. Son air de minet mignon manque de me faire bander, là, en public, surtout ses lèvres charnues à souhait. Si je joue de mes charmes sur la gent féminine sans en ressentir la moindre gêne - et sur la plupart du corps masculin - je ne reste jamais insensible face à une si délicate perfection. Il est venu comme moi de France pour voir mes combats, le mignon, et profiter de la chaleur hispanique. Mon cerveau déluré imagine deux secondes un petit copain idéal, qui m'attendrait à la sortie. Je lui offrirais un bouquet de fleurs, avant de le conduire dans mon lit. Je freine immédiatement mes pensées : je ne sais pas si ce rouquin est gay, lui. Peut-être est-ce juste un fan de la première heure, qui me suit depuis mes premiers combats. J'ai déjà eu un cas similaire, ayant rejoint depuis deux ans à peine la cour des grands au niveau international.

Dès que je suis à l'abri des regards, je replace ma pine qui proteste. Je me déshabille en deux mouvements et file sous la douche. Là, je ne peux m'empêcher de rêvasser à nouveau. Aimerait-il mon odeur musquée ou préfères-t-il le savon? Je pourrais me faire masser par ses mains, et il n'y aurait pas que la mousse qui monterait… Je ferais aussi innocemment tomber la savonnette, et dévorerais ainsi ses miches que j'imagine aussi délicieuses que ses lèvres. Je me pince les tétons et glisse une main sur mon braquemart désormais au garde-à-vous. Sa longueur et la gravité l'empêchent cependant d'être plus qu'à l'horizontale ; c'est ceci dit, la position et la hauteur parfaite pour enfiler un minet…

Je fais coulisser ma paume sur mon dard à toute allure comme un puceau. Je n'ai pas beaucoup de temps devant moi, malgré mes hormones rendues explosives par la testostérone du combat. L'acte est rapide, mais je grogne néanmoins mon plaisir jusqu'à ce que les longues giclées de sperme s'étalent sur le mur carrelé. Blanches, épaisses et fournies, elles sont bien visibles sur les murs grisâtres de ce vestiaire qui, malgré la présence de fenêtres pivotantes, sent le fauve à plein nez.

Tout juste rincé, je retourne à mes affaires pour m'habiller, une simple serviette autour de la taille. Je reconnais les pas du coach dans le couloir avant que la porte s'ouvre, mais j'ignore ses félicitations et sa sommation de me presser. Oui, j'ai vaincu une légende, mais non, je n'aime pas parler aux journalistes. Je vérifie ma coiffure, sous les soupirs de mon Cerbère, avant de daigner le suivre, vêtu dans une parodie sexy de jeune motard rocker - c'est du moins ce que l'impression que je dois donner, entre playboy et badboy.

La conférence de presse me fatigue, à peine commencée je souhaite qu'elle finisse. Des journalistes de tous les pays veulent savoir ce que ça fait d'être le nouveau champion national, catégorie poids lourds, et l'effet d'obtenir une médaille d'or aux JO. Mais à quoi me sert ma fierté si je n'ai personne avec qui la partager ? Je réponds vaguement aux questions, qu'elles soient en français, en anglais ou en espagnol, mon coach bien plus volubile que moi - et connaissant des détails de ma vie dont je n'étais pas moi-même au courant. Il ferait un très bon commercial, j'en suis certain. Quant à moi, je m'égare, perdu dans une envie romantique que jamais n'ont les quelques plans que je m'accorde parfois. Je peux aisément comprendre que ma carrure sous-entend que je sois un mâle alpha dominant, que ma pine d'étalon n'est pas faite pour le premier venu et intéresse principalement des petites salopes de compétition, mais pourquoi un mélange d'amour, de tendresse, de luxure et de souplesse n'existe pas ? Je ne demande quand même pas la lune !

Soudain je bondis : accroché à mes lèvres comme s'il buvait mes paroles vides, toujours dans un coin de la salle, un air nunuche dans son regard étincelant, je le surprends. Nos yeux se lient, ses joues rosissent, mais il ne se détourne pas, bien au contraire. De là où je suis, je vois son admiration. Je fais exprès de me gratter l'arrière de la tête, et ai la satisfaction de voir ses pupilles fixer mon bras puissant. S'imagine-t-il comme moi que je puisse le porter, poids plume entre mes mains. Je suis en tout cas sûr d'une chose, je ne le laisse pas indifférent. Je n'ai plus qu'à souhaiter qu'il m'attende, innocent, à la sortie, avant que je rejoigne mon hôtel.

Ce n'est hélas pas le cas, même si je ne suis pas surpris. Je sors par la grande porte, des heures après la fin de l'interview, une fois que tous les sponsors et tout le gratin sont venus me féliciter - la Montagne elle-même s'est déplacée pour me serrer dans ses bras, sans chercher à me briser les côtes et en me souhaitant une longue carrière. Je rejoins donc tristement, même en voiture de luxe, mon hôtel tous frais payés. Dans la chaleur de cette soirée, j'ai froid. Je n'ai ni l'envie de me mêler aux danseuses de flamenco qui font la fête dans la rue, ni l'envie de manger. Je commande rapidement un bout de pain et de pata negra à la réception, avant de monter dans la chambre. Mon estomac proteste dans les escaliers, je traîne ma grande carcasse à travers les couloirs au tapis rouge. Une fois arrivé dans ma chambre, je balance mon manteau sur le canapé et m'apprête à me déshabiller, quand le room service amène mon repas et que le téléphone à cadran sonne. Je décroche le combiné et écoute mon meilleur ami, Damien.

- Hey champion! Tu nous as fait gagner une fortune ! T'es vraiment le meilleur, je l'ai toujours dit. T'as vu qu'il y avait même des paris sur la durée du combat!? Enfin j'ai bien parié notre argent, du coup tu peux venir chercher ta belle part. Je t'attends dans le bar à côté du salon des courtiers, à côté d'une boulangerie où il y a des pasteis de natas d'un délice !

Je soupire et replace mon paquet ; je vais encore devoir attendre pour vraiment me faire plaisir… Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour une bouche avide ! L’image de mon dernier plan me revient en tête et je frissonne. Non, finalement je ne veux pas n’importe qui.

J’atteins rapidement le bar, sur lequel j’ai immédiatement un avis mitigé, à la fois miteux et coloré. Des néons brillent dans tous les sens et font oublier les plafonds et les murs écaillés. Je repère rapidement mon acolyte accompagné de son petit copain, tout content de lui. Mais alors que j’avance pour les rejoindre, c’est un tout autre garçon que je remarque. Sur la piste de danse, à se déhancher, ses miches indécemment moulées dans un pantalon qui ne demande qu’à être retiré, il suit son propre rythme, pas spécialement en lien avec la musique. Une fois attablé, je reçois d’ailleurs des remarques des deux, demandant à quel moment je vais aller le voir, et si j’ai pris un pantalon assez résistant. Je rappelle que dans la catégorie très bien membré, je ne suis pas le seul, avant de laisser les deux amoureux dans leur bulle de bonheur - et sans oublier de prendre à la fois l’argent et une petite boîte de flans espagnols.

Je me déplace parmi les danseurs et évite de les renverser ; je dépasse une bonne partie de la foule d’une tête en hauteur, et mon corps massif fait s’écarter les gens sans que je le demande. Je l’atteint donc rapidement, alors qu’il m’ignore : dans son petit monde musical, yeux fermés, bercé par les notes, rien ne semble pouvoir le perturber. Pas même ma proximité, alors que sa valse solitaire le colle presque à moi. Ce n’est qu’après deux-trois fois qu’il ouvre ses beaux yeux, l’air agacé par celui qui, non content de prendre de la place près de lui, vient aussi s’y frotter - en même temps, comme s’il ne se doutait pas qu’avec des brioches si moulées il finirait par se faire accoster.

Sa moue passe directement du mépris à la surprise, puis à la gêne. Malgré les néons roses, je vois son teint prendre une couleur coquelicot. Je lui lance un “Salut” enjoué, tout sourire et l’attire contre moi alors que commence le slow. Ses mains atterrissent sur mes pectoraux aussi moulés que dans ma combinaison de lutte, et sa mâchoire manque de se décrocher lorsqu’il louche vers mes bras épais. J’entame une danse lascive contre lui et chuchote à son oreille :

- Moi c’est Thomas. Et toi, mon mignon p’tit rouquin?

Je glisse mes mains au creux de son dos et fixe ses prunelles dans lesquelles se devinent un mélange de peur, d’admiration et de désir. Timidement, il me répond :

- Valentin.

- J’adore ce prénom, ça rime avec rouquin, câlin…

C’est moi ou il ronronne presque ?

- … coquin.

C’est à moi d’être surpris; ai-je bien entendu ce que j’ai cru entendre ? Je fixe entre nos cuisses pour m’en assurer : si ma bosse est tout ce qu’il y a de moins discret, la sienne aussi se remarque bien. Toutes mes pensées perverses de la journée me reviennent en tête, j’espère avoir décroché le gros lot !

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je lui propose de venir dans ma chambre d’hôtel et l’y emmène. Il ne me quitte pas un seul instant du regard, comme si d’un clignement de paupières, je pouvais disparaître. Pour ma part, c’est une appréhension qui me saisit alors que je déverrouille ma chambre, ne va-t-il pas s’enfuir quand il découvrira ce qui se cache dans mon boxer ?

Je ne laisse pas mon cerveau réfléchir plus longtemps, j’ai trop lutté contre mes envies aujourd’hui. J’arrache ses vêtements et les miens afin de me retrouver peau contre peau avec lui. Je dévore sa bouche et constate avec joie que ses lèvres sont aussi charnues que douces. S’il semble surpris que je l’embrasse avec tant de passion, que j’y mette même la langue, il se montre réceptif et en demande toujours plus au point que je le porte jusque devant le lit sans qu’il n’ait lâché mes épaules. Nos langues valsent elles aussi, elles s’enroulent, se battent, se fuient, puis viennent se rechercher. Si ma langue a le droit à ce traitement, je n’imagine pas ce que ça va être sur mon gland…

Je le retourne et me colle à son arrière-train. Il gémit, mes doigts glissent sur sa peau douce comme un abricot tendre. Je pince ses tétons, descend sur son ventre, m’arrête sur son nombril. C’est qu’il est chatouilleux, mon minet ! Puis je défais sa ceinture, et une fois le fessier passé, son pantalon glisse tout seul au sol. A son tour, il tâte à l’aveugle mon torse jusqu’à trouver l’accès à ma braguette. Un soupir de soulagement m’échappe lorsque la pression sur mon organe diminue. Lui se rend par contre compte du défi qui l’attend, vu la bosse qui atterrit entre ses globes parfaits. Il se retourne, soupèse mon sous-vêtement. Il suit le tracé de ma bite qui déforme le tissu, sans oser y croire. Timide, il baisse le tissu qui ne sert plus à grand-chose; mon organe se déploie dans toute sa grandeur, raide comme jamais - autant de la frustration subie que d’avoir trouvé une jeune homme plus qu’à mon goût. Il pose une main dessus, réalise deux-trois mouvements de poignets avant de remonter caresser mon torse sculpté. Plus simple mais tout aussi attirant, j’attire son torse plat contre moi pour lui rouler une pelle supplémentaire. Je retiens sa nuque pour qu’il ne m’échappe pas, à mon tour ébahi de ne pas l’avoir vu fuir.

Un air de luxure flotte autour de nous, tandis que ses pupilles étincellent. Dès que je le libère, il glisse sa langue dans mon cou, descend baiser mon biceps que je gonfle pour lui, il s’arrête quelques instants sur un téton avant de se régaler avec ma tablette carrée. Je l’assieds sur le lit, enroule mes doigts dans ses cheveux et lui présente mes vingt-quatre centimètres turgescents. L’une de ses mains vient presser mes noix doucement tandis que l’autre attrape mon dard. Ses longs doigts n’en font même pas le tour. Je lui jette un sourire pervers :

- Allez, régale-toi mon coquin.

Timidement, il pose ses lèvres sur mon gland. Elles s'écartent et sa langue vient chatouiller mon méat, avant qu'il avale ce gros berlingot dans sa bouche chaude. Je le laisse gérer, je ne veux ni l'étouffer, ni lui déboiter la mâchoire, alors qu'il se débrouille comme un pro. Il me couve du regard comme si j'étais la huitième merveille du monde, et aspire avec un plaisir évident mon dard. Je lui retire quelques secondes sa tétine, il gémit de frustration et suit le mouvement bouche ouverte. Je lui tapote la joue avant de lui présenter mes boules à lécher, ce qu'il fait sans se faire prier. Mes deux noix roulent dans sa bouche pleine, j'exprime mon plaisir en expulsant du pré-sperme à tout va ; comme un drogué, il délaisse mon sac viril et vient récolter les perles salées avant d'avaler ma perche en fond de gorge.

Il bloque rapidement à la moitié ; la largeur de mon instrument est telle qu'il manque de s'étouffer, je trouve pour ma part que je suis serré divinement. Je pose une main sur sa nuque et recule pour le laisser reprendre sa respiration, il couine et s'accroche à mes cuisses avant de repartir dans l'autre sens. Un frisson me traverse de part en part quand il prend ma deuxième main pour la poser sur sa tête et arrive à prendre les deux tiers de ma queue. Je perds un peu les pédales et utilise sa belle bouche en râlant de bonheur, tout en restant attentif à ne pas lui caler plus que les quinze premiers centimètres. Ce qui ne semble pas lui suffire : malgré mes précautions, il tente d'aller plus loin, d'en avaler plus. Je sens la frustration monter en lui, jusqu'à ce que ma pine sorte de sa bouche avec un bruit mouillé.

- On change de position ? Te retiens pas, j'ai trop envie de la prendre en entier Thomas, t'es trop sexy et délicieux !

Un peu ébahi, je le laisse se retourner sur le lit. Il s'allonge et pose la tête en arrière, gouffre ouvert et prêt à être rempli. Je pose le morceau sur son visage, ce qui le couvre bien. Mais d'un coup de langue, mon gland se retrouve à nouveau au chaud. En quelques secondes ses lèvres se posent sur mon pubis. Je caresse son cou et sa glotte, qui laissent apercevoir l'envahisseur qui les détend. Je lui retire en gémissant, tombe à genoux et l'embrasse. Il me rend mon baiser avec gourmandise, l'air satisfait de son exploit.

- Ouah, c'était trop bon, je n'en reviens pas d'avoir pu la prendre. Et qu'est-ce que tu jutes !

- Euuuuh, j'ai pas jouis encore… mais je suis ravi que ça te plaise ! Par contre t'es pas obligé d'y aller à fond hein, prend du plaisir aussi, y a pas que moi qui doit…

Ses lèvres s'écrasent sur les miennes et il se colle tout contre moi. Ses joues rosissent :

- Bah euuuh, même si j'aime beaucoup quand c'est tendre et câlin, c'était excitant…

Je ne peux m'empêcher de sourire comme un con ; je voulais un mec aussi câlin que coquin…

- Et bien c'est parfait j'ai encore de la tendresse en réserve mon chaud petit rouquin, il suffit de demander !

Et c'est reparti pour une séance de pelles! Je ne m'en lasse pas, et j'ai l'impression que lui non plus. Nos corps se frottent, nos mains se caressent, les miennes descendent vers son postérieur parfaitement rond et moelleux, tandis que les siennes tatent mon torse sculpté, mes biceps épais, un air de pur bonheur sur son visage de minet. Quand je me tourne et qu'il se retient en posant les mains sur mes pectoraux carrés, j'en profite pour glisser ma pine dans sa raie. Un couinement lui échappe, ses pouces frôlent mes tétons… Je lui envoie quelques rasades de liquide séminal qui lui lubrifient la rondelle sans le vouloir, ce qui est bien pratique quand il s'allonge sur moi, la croupe offerte, les joues rouges et la bouche ouverte. Mes doigts s'aventurent dans sa crevasse, que je trouve souple et élastique. Si je ne dois pas être son premier, je le trouve tout de même bien serré. Il se relève d'ailleurs soudainement et bloque le doigt qui pénètre son intimité. Ses yeux sont affolés, j'y lis un peu de honte.

- Qu'est-ce qui se passe, tu ne veux pas? T'as pourtant l'air d'avoir envie et d'apprécier.

Je pointe son sexe raide au possible, qui mouille abondamment - pour que je sois impressionné alors que je suis un producteur généreux…

- Oui mais je sais pas si je suis propre…

- Mais laisse-toi aller, on s'en fout!

Je stimule sa prostate avec ma phalange, et vainc ses barrières. Ses yeux se ferment, il soupire, mais le plus impressionnant est la facilité avec laquelle mon doigt glisse désormais dans son conduit auto lubrifié. Il adore avoir un truc dans le cul, c'est évident. Quelle idée de se refuser du plaisir sous prétexte de la saleté… à mon avis il est même du genre à refuser de s'enfiler un gode pour la même raison, alors que ces objets en silicone n'en ont rien à faire de ce qu'ils pénètrent. Quant à moi, je m'en moque également, ce que je veux c'est le plaisir de mon partenaire, surtout quand c'est un minet roux mignon et coquin.

Pour le lui prouver, je me redresse et le fais tomber tête la première en arrière. Je soulève son bassin et amène ses belles brioches à ma hauteur. Je ricane et ne peux m'empêcher de lâcher un "ton père, il serait pas boulanger ?" avant de foncer langue la première sur son œillet humide. J'y mets tout mon talent pour déguster sa délicieuse caverne, dont le goût sucré m'excite. Pas propre le minet ? Tu parles! Ma langue pointe et pénètre son intimité sans saleté, je me régale comme jamais. Lui gémit doucement, sans grande conviction. Soit, s'il n'est pas sensible de la rondelle, je vais mettre quelque chose de consistant là dedans pour lui donner des sensations. J'attrape ma trousse de toilette sur la table de chevet en faisant valser la lampe et en sors du gel que j'applique généreusement. D'un doigt je passe à deux, et m'applique à ouvrir mon partenaire qui se contracte, probablement stressé à l'idée de se prendre ma pine. Ma deuxième main vient aider la première, un hoquet lui échappe lorsque j'enfile le quatrième doigt.

- Tu fais quoi ? T'en as mis combien ?!?

- Ce qu'il faut. T'inquiète ça passe tout seul bébé, c'est bien souple.

Je lui envoie un baiser avec mon sourire, satisfait de voir ses joues rougir une fois de plus. Je sens ses dernières résistances céder. Je n'ai plus qu'à enfiler une capote et à entrer ma baguette dans le four…

- Tu veux que je te prenne dans quel sens ?

- Euuuuh… je… ça passe mieux dans ce sens normalement…

Il se retourne sur le ventre, pose la tête dans les coussins et soulève le bassin. Ses fesses rondes rendraient dingue un hétéro convaincu ! Comme aimanté, je me colle immédiatement à lui. Je pose mes mains sur ses hanches, et coulisse sur sa raie. Je vérifie rapidement son excitation, ajoute une dernière dose de gel et pointe le missile sur son petit trou. L'appréhension l'a repris, je dois forcer pour passer le gland. Il râle, me supplie d'attendre, de prendre le temps. Je m'allonge sur lui, embrasse sa nuque, son cou, ses épaules, ses joues. Quand il tourne la tête, je colle mes lèvres aux siennes. Il doit être sensible de cette partie puisque immédiatement, il se détend, ce qui me permet de m'enfoncer de quelques centimètres. Je heurte son point P interne, et malgré ma capote je sens son boyaux se détendre, pulser, et s'humidifier. Je continue à m'enfoncer précautionneusement en râlant de plus en plus, jusqu'à poser mon pubis contre ses fesses.

- Oh punaise!

- Quoi?

- C'est trop bon, t'es serré et souple en même temps. Je vais te faire l'Amour, tu vas adorer.

- Si tu veux mais y en a encore beaucoup à mettre?

- T'inquiète, je suis à fond là.

Je donne un petit coup de bassin qui écarte ses miches et fait entrer les derniers centimètres. Un cri nous échappe tous les deux, tandis qu'une décharge de plaisir me remonte le long de la colonne vertébrale. Comment est-ce possible ? Je me retire doucement et retourne en un lent va-et-vient, jusqu'à remplir à nouveau son conduit. Même effet, sauf que cette fois je constate que je ne suis pas le seul à trembler de partout. J'enlève sa main de devant sa bouche, m'allonge sur lui et entame un pistonnage en douceur. Plus je bouge, plus j'entre facilement en lui, et plus il couine.

Je m'allonge sur le côté et le prends en cuillère ; je râle de plaisir, articule entre deux qu'il doit se laisser aller. Je caresse son torse tendre, respire son odeur. Puis tourne assis, en le portant mes bras sous ses cuisses. Il s'allonge contre moi, mains et pieds sur le matelas pendant que je continue mon exploration. Et quand, fatigué, je m'arrête, il quitte mon pieu raide, se tourne face à moi et me chevauche. Il est bien ouvert, je rentre d'une traite sans problème. Il sait cependant gérer, entre les pistonnages et les massages de ma queue. S'il continue, je vais exploser dans la capote! Surtout que j'adore ses mains froides sur mon corps brûlant. Son regard fiévreux aussi, alors qu'il utilise mon organe pour son plaisir, les yeux vers le plafond, la bouche ouverte. Vais-je être targué de cœur d'artichaut si j'ose dire que je suis déjà accroché à lui ? Mais je n'ai jamais eu cet apaisement, cette satisfaction - et ce plaisir - avec un mec. Je suis à la limite de jouir comme un geyser, si tant est que je ne me sois pas déjà joui dessus une ou deux fois, vu ce qui coule entre nos cuisses.

Sa crevasse se resserre soudain et ses traînées de jus blancs maculent mes abdos. Un gémissement plus fort que les autres sort en même temps, puis il s'écroule, la respiration hachée. Encore raide, je sors lentement de son cul. Je suis prêt à en rester là, mais quand il me voit si raide, malgré la quantité de jus dans le boyau de plastique, il me le retire en faisant attention à ne pas en mettre partout, m'essuie et reprend mon organe en bouche. Son étincelle de malice brille toujours dans ses pupilles tandis qu'il me branle et m'aspire en même temps, mais je vois qu'il fatigue. C'est compréhensible, après près d'une heure de sexe intense en sensations. Je me redresse et me lève, vais pour l'asseoir, il se met à genoux au sol. Je ne devrais pas l'avouer, mais ça m'excite plus que tout ; j'attrape tendrement sa tête et le biffle très doucement. Ses lèvres happent mon berlingot que je lui retire. Je me branle rapidement sur toute la longueur, attrape une de ses mains pour qui me masse les boules. Il prend l'initiative de venir y mettre la langue, et quand il les sent remonter, recule langue tendue. Je largue la sauce et lui offre une faciale royale. Il y en a partout ! Ai-je jouis avant ? Vu l'état de la capote je dirais bien que oui, mais vu ce qui sort… Abasourdi, il s'essuie le visage pour ne pas en avoir dans les yeux. Ah, Valentin… Son regard pervers me fait me dire que si nous étions en couple, je lui aurais tout fait avaler, et qu'il n'aurait pas été contre.

Après un petit nettoyage, la fatigue nous rattrape. Dommage, je voulais bien lui offrir une soirée de luxe dans un canapé ultra confortable, un petit champagne bien frais. Sauf s'il n'aime pas l'alcool… Il revient se loger dans le lit et ferme les yeux. Son corps offert, juste vêtu de son petit sous-vêtements, pudiquement caché par le drap. Je ne résiste pas et pousse le vice à huiler son corps pour qu'il n'ait pas de courbatures - et qu'il ne se réveille pas demain avec le cul douloureux - avant de l'attirer dans mes bras, nus, sous les draps. Je discute pour mieux le connaître, et tout ce que j'apprends de lui, en plus de son doux parfum, achève de me rendre dingue de lui. Est-ce trop tôt pour dire que j'ai des papillons dans le ventre... Je continue mes caresses sur sa peau de pêche jusqu'à ce qu'on s'endorme et marmonne des éloges à sa beauté dans mes rêves.

Le jour se lève dans la tendresse sur la ville. Je me réveille heureux, jusqu'à sentir le vide dans mes bras ; c'est ce qui m'a tiré de mes rêves très agréables : Valentin cherche à se sauver, il est en train de s'habiller discrètement. Je le fais sursauter lorsque je l'interpelle :

- Où vas-tu ? Tu es en vacances tu m'as dit. Et si tu veux le petit-déjeuner au lit, il faut juste téléphoner à la réception, ils feront tout ce que tu veux.

- Non je… euh… je pensais y aller…

Il semble gêné, je lui demande pourquoi. Il entame donc un laïus sur je-ne-sais quelle différence entre nous, à base de "je ne suis pas assez bien pour toi", qu'un athlète si sexy et de mon niveau n'a rien à faire avec un garçon plus que banal. Et que encore plus que tout certes c'était génial mais blablabla… Je l'interromps.

- Tu m'as fait vivre comme dans un rêve, tout ce que j'aime. Tu es mignon, plus que tu ne le penses. Pourquoi refuser de se connaître ? Tu me plais. Si ce n'est pas réciproque, vas-y… Sinon on peut voir à vivre une belle histoire.

Je le vois hésiter. Croit-il que je me moque de lui ? J'ouvre les bras :

- Ça te dit un gros câlin ? Je meurs d'envie d'en avoir un, j'adore tellement ça. Mais personne n'aime autant que moi.

Une moue amusée s'inscrit sur son visage :

- Et bien je crois que tu as trouvé un adversaire à ta taille, voire qui peut te battre sur ce terrain là !

Je souris alors qu'il sautille pour retirer son pantalon, tombe sur le lit pour me rejoindre. Je l'attire contre ma peau et l'embrasse passionnément.

- Ne t'en fais pas, mon bébé Valentin. Je vais prendre soin de toi et te donner tous les câlins dont tu auras besoin…

- Mmmmh, mon nounours câlin. Pense à un peu de sexe quand même, c'était juste incroyable hier soir…

S'il m'entraîne sur ce terrain là, je crois que notre amour va rester très longtemps intact, et physique. Ce qui est certain en revanche, c'est que le plus beau prix avec lequel je vais rentrer en France, c'est bien lui…

***

 "Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de 

la propriété intellectuelle, ne peut être faite de cette œuvre

 sans l'autorisation expresse de l'auteur"

Commentaires

  1. J'ai adoré, très bon texte, j'aime beaucoup cette autre rencontre de nos deux tourtereaux préférés

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  2. Retrouver Thomas ét Valentin avec ce petit coucou à Damien ..que du bonheur ! Toujours àussi coqûin çé petit Valentin ! Bisous mamie

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  3. Svpje suis þoujours aussi nunuche comment dois-je faire pour accéder à çe bĺog car toouþ s”efface là où tu es venu me chercher quand je clique sur ton annonce! Tu veux bien m’expliquer sur ĺe mail dont je ne me sers plus depuis qu’en manipulant pour regrouper nos mails j’ai tout peŕdu! Mon cerveau ne s’amélioré pas! bisous mamie

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  4. Toujours moi, avec de la réflexion il y avait quelque chose qui clochait.... tu n’as pas honte tu as amputé la saucisse de Thomas de 4 cm! T’imagine mieux que moi la douleur.....franchement je ne te croyais pas comme cela, mais si lui te pardonne qui suis je pour pleurer ces 4 cm? Bisous affectueux de mamie.

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    1. Thomas amputé de 4cm? Ça m'étonnerait ! Où donc? J'ai relu le texte de travers et n'ai vu nulle part moins que ses 24cm réglementaires.... ;)

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