Comment obtenir un bon prêt en liquide?


 

Comment obtenir un bon prêt en liquide


Mardi ! Je suis crevé, le monde n’arrête pas d’aller à une vitesse, je tiens pas le rythme. Aujourd’hui, c’est censé être un jour de repos. Mais comme j’en ai assez d’être dans ce minuscule appartement en location, je cherche activement un autre logement !


Et même si je m’épuise les jours de repos, entre faire le nécessaire pour maintenir une hygiène de vie correcte et garder mon microscopique nid douillet en état, courir partout pour visiter des nouveaux lieux de vie potentiels, j’ai enfin trouvé la perle rare : grand, lumineux, dans un immeuble coquet dont l’entrée me fait penser à la grille de Wonka ou Magorium - seule la première lettre est visible, et dans un sens ou l’autre ça se ressemble - avec tout ce qu’il faut de parfait ! Sauf le prix. Il faut donc que je trouve un arrangement avec ma banquière pour pouvoir emprunter ce dont j’ai besoin…


Je l’ai déjà vu il y a trois mois, avant de réellement commencer à chercher, mais il a évidemment fallu que l’appartement de mes rêves soit plus cher que ce que je peux emprunter ! Même en négociant avec le vendeur, il me manque vingt-cinq mille dollars… J’ai donc demandé un nouveau rendez-vous auprès de ma banque via l’application, la réponse est rapide, j’ai le rendez-vous en moins d’une journée! Et donc, au lieu de dormir un peu, je dois me lever, aller obtenir la promesse de vente, puis en milieu d'après midi aller voir cette vieille chouette acariâtre qui ne me fait aucun taux intéressant. Mais bon, vu mon salaire, je ne trouverai pas mieux ailleurs, je gagne juste une sécurité en restant dans cette banque, l’assurance de l’emprunt étant plus basse. Enfin comme je n’ai pas encore emprunté… il faut encore qu’ils me disent oui !


J’ai tout fait pour entrer dans les bonnes grâces du vautour, pas un seul millimètre de peau indécente n’est découvert; chemise, cravate et chaussures cirées. L’innocence incarnée, l’homme classique dans toute sa splendeur, propre et fin. C’est seulement une fois devant la façade du bâtiment que j’ai un doute : mon pantalon ne met-il pas trop mon fessier bombé en position suggestive? C’est vrai que je prends souvent mes affaires de telle sorte que ce soit confortable, mais tout de même un peu moulant… Je le regrette maintenant, il faut absolument que j’aie un taux intéressant !


Je rentre et suis accueilli par la standardiste, je l’écoute à peine quand elle me salue, je réponds rapidement à ses questions. Elle acquiesce :


Votre rendez-vous avec Monsieur va avoir un peu de retard.


Attends, elle vient de dire quoi? Je ne l’ai pas entendu, plus occupé à m’écrouler dans les fauteuils u.l.t.r.a confortable de cette chère banque. C’est mon rendez-vous ou moi le monsieur? La vieille sorcière n’est pas là? Je me mets à stresser, au vu de l’âge moyen des employés de la banque, je vais tomber sur quoi?


Je suis tiré de mes pensées par mon téléphone qui vibre, le vendeur de l’appartement a vu que j’étais le plus intéressé par son bien, mais un nouvel acheteur lui a fait une proposition. Même s’il m’a trouvé très sympathique, il a la possibilité de vendre au prix d’origine, sans la réduction que je lui ai demandé. Ou alors il faut que je lui donne une réponse d’ici demain si je veux avoir l’acte de vente signé. Le coup de stress ! Si je n’ai pas mon crédit, l’appart de mes rêves va me passer sous le nez !


Plus l’horloge tourne et plus je me sens mal à l’aise, de nombreuses personnes passent, me regardent. Je me sens à découvert, comme si mes vêtements, qui désormais m’étouffent, montraient mon corps nu à tous. Punaise, pourquoi c’est si long ? Oui, sous mon air de garçon sage je suis gay, mais arrêtez de me regarder ! Je file aux toilettes pour cacher mon trouble et vider ma vessie, mise à mal par la pression ambiante. C’est toujours stressant ces grandes banques, je me sens exposé. Je ne comprends pas comment on peut travailler dans ces immenses entreprises; même si en une journée à mon boulot, je vois beaucoup de monde, ce n’est pas une structure aussi monumentale. Je commence par me mettre de l’eau fraîche sur le visage, m’essuie, et entre dans une cabine pour m’affaler sur la porte. Il faut que je me reprenne et vite !


Au moment où je sors de la cabine, un canon entre dans les toilettes. Très grand, brun, une petite barbe de trois jours, des yeux marrons. Et malgré son costard, on devine bien les épaules larges et le corps viril. Il va directement aux urinoirs pendant que je me lave les mains, sors son sexe. Je ne peux m’empêcher de zieuter, et j’en bave direct : il n’a pas l’air de bander et il a déjà un morceau qui me remplirait la main. Je tourne vite la tête au moment où il regarde autour de lui alors que je l’entends faire son affaire. Je retourne vite attendre mon rendez-vous.


Finalement je me sentais presque mieux avant d’aller me rafraîchir ! Là je suis dans un état d’excitation avancé, c’est encore pire, c’est comme si je me baladais avec une pancarte “Hey je suis gay et en chaleur!”. Pourvu que je sois vite en rendez-vous !


Mr Highgrove ?


Je lève les yeux vers la voix grave qui m’interpelle, je reconnais la bosse de son pantalon et son costume gris avant d’arriver à son visage. J’avale difficilement ma salive et opine timidement du chef; assis comme ça, je lui arrive au niveau du nombril. Mon dieu, mais quel taille fait ce mec? Moi qui suis plutôt fier de mon mètre quatre-vingt deux… je me lève, puisqu’il me tend la main, il doit faire presque une tête de plus que moi.


Mr Duroc, votre conseiller bancaire. Je remplace Mme Olsin. Vous avez pris rendez-vous avec moi. Venez, nous allons reprendre votre dossier.


Je vois ses yeux noisette bordés de vert pétiller, comme s’il s’amusait déjà, alors que je traverse le couloir pour entrer dans son bureau. Il ferme la porte derrière moi et s’installe dans son fauteuil, un vrai mâle sexy. Je manque d’en lâcher ma mallette, mais il vaut mieux éviter si je ne veux pas dévoiler la raideur qui tend mon pantalon ! Je m’assois quand il me le propose, serre les cuisses alors que lui les écarte pour s’installer plus confortablement dans son fauteuil.


Bien, Mr Highgrove, qu’est-ce qui vous amène ?


Je...je viens pour…


Je vois dans le dossier que vous avez vingt-quatre ans…


S’ensuivent des vérifications sur les données que la banque a me concernant : salaire, dépenses mensuelles… tout ce que j’ai donné jusqu’ici. C’est comme s’il le faisait exprès, il voit que tout est correct mais c’est juste pour m’entendre bégayer. Il me fait tellement envie. L’a-t-il senti? M’a-t-il surpris à regarder son sexe?


Et donc vous venez pour finaliser le dossier de crédit ?


Oui… mais euh par contre… euh… j’ai un petit…


Vous avez la promesse de vente ?


Je sors le papier de ma pochette et lui tends, la main tremblante.


Mmm, il vous faut plus que ce que la banque veut bien vous accorder comme crédit. Avez-vous réellement cherché à réaliser un projet viable pour notre banque?


Oui mais…


Ecoutez Mr Highgrove, la vie est ce qu’elle est, vous vous rendez bien compte de la difficulté à rembourser un emprunt de cette ampleur ?


Mais j’ai fait une étude, avec un taux plus bas je peux rembourser ce montant sur cette durée, avec la même assurance crédit ! Et…


Oui oui je sais, c’est là où les gens me supplient, que c’est le logement de leur rêve, etc.


Il me regarde froidement, les larmes me montent aux yeux, je suis partagé entre le désir et la douche froide que ce mec vient de me balancer sur la tête. Mon projet part en cendres, je vais devoir rappeler le vendeur pour lui dire que je ne peux pas lui acheter. Je me tasse sur la chaise et voit une étincelle briller dans les yeux du superbe brun face à moi. Un sourire lui échappe et flotte sur ses lèvres roses.


Après, c’est à vous de me convaincre de vous accorder un taux intéressant pour avoir cette somme.


Je laisse mon sac m’échapper, est-ce que j’ai bien compris le sous-entendu? Je me soulève et regarde entre ses cuisses : si sa bosse n’a pas gonflé, alors moi je suis encore puceau ! Son regard a suivi mon mouvement, il écarte ostensiblement les jambes. Bon, et pourquoi pas ?


Je contourne donc le bureau et fais sauter les boutons de sa chemise blanche pour me jeter sur des tétons aussi pâles que ses lèvres, posés sur des pectoraux carrés et incroyablement marqués, comme le reste de son corps marmoréen. Je caresse son torse à la pilosité légère, puis je descends lécher le contour de ses abdos et les obliques sous ses côtes. Je me recule le temps d’admirer l’ensemble, d’une main il écarte le tissu qui couvre son torse, de l’autre il descend dans son pantalon très tendu. Son regard me fait comprendre ce qu’il attend. Mais avant que je descende entre ses jambes il attrape mes cheveux blonds et me roule une grosse pelle, de celles qui vous mettent la barre dans le pantalon (si elle n’est pas déjà au maximum), ou bien vous rendent encore plus chaud (comme c’est mon cas).


Il me laisse ensuite me mettre à genoux sur la moquette et sortir son organe désormais déployé. J’en reste bouche bée. Tout à l’heure, il était plus qu’au repos vu la taille prise par sa bite ! Je n’ai jamais vu si gros de toute ma vie. Il me regarde, goguenard :


Bah quoi, un bon crédit, ça se mérite non ? Et même que si tu travailles bien, ce qui te manque je le passe en taux zéro…


J’avale directement la moitié de son morceau ! Je vais rapidement avoir mal à la mâchoire, mais je dois me donner à fond ! Il ne fallait pas me dire quelque chose comme ça...


J’y mets toute mon expertise pour sucer cet énorme morceau qui concurrence n’importe quel acteur porno. En dehors de la difficulté de la taille, c’est exactement pareil qu’une autre bite ! Je fais tourner ma langue sur chaque parcelle de son énorme gland en malaxant ses couilles de taureau. Punaise, si ce mec est aussi prolifique qu’il a une taille généreuse, alors je vais être servi !


Il semble voir que je suis affamé et tente de me faire avaler son morceau encore un peu plus. Ses grandes mains sur ma tête, il force ma glotte. Son sexe raide et bien droit entre facilement, à notre surprise à tous les deux… Il gémit bien, il semble heureux d’avoir trouvé quelqu’un à sa mesure! De ce que je comprends, c’est très rarement le cas - et encore moins avec des clients !


Punaise tu m’excites toi. Tes petits yeux coquins me plaisent bien quand ils me matent, et j’adore tes cheveux blonds.


Je rougis sous le compliment - même si je me fais finalement traiter de bon suceur - et le laisse m’enlever ma grosse tétine. Une fois qu’il n’est plus au chaud, je me rends compte de plusieurs choses : il mouille plus qu’abondamment, il est délicieux, et j’ai envie de m’habituer à sa queue. J’essaie de le reprendre en bouche, mais il me retient par le menton et me tapote les lèvres. Puis il me présente ses bourses, que je lèche avec application. Parfaitement rasées et délicieuses, je les gobe et les humidifie. Je descends même un peu plus bas, tant que j’ai l’accès à sa peau qui n’est pas en contact avec le fauteuil en cuir.


Il m’arrête et me remet son sexe en bouche, moins tendrement cette fois, comme guidé par ses envies. Je garde la bouche grande ouverte, attends qu’il se calme. Je flippe presque, il est passé en quelques secondes d’un mec attentionné à un mec qui me baise la bouche pour se vider les couilles. Mais ça ne dure pas, il se remet au fond du dossier et s’excuse. Il met ses mains derrière la tête, me laisse gérer. Bon, puisqu’il a l’air d’aimer mes gorges profondes, je vais m’atteler à lui en faire plein ! En plus c’est jouissif de voir ce mec immense trembler de plaisir, voir ses muscles se contracter encore plus… J’ai failli me jouir dessus, c’est la moquette qui a pris.


Evidemment il l’a remarqué. Il décide donc de se “finir” rapidement, empoigne à deux mains son engin. Je m’occupe de lui palper les couilles pour faire monter le jus, dont je me fais copieusement recouvrir la figure avant qu’il ne glisse son méat entre mes lèvres. Je goûte donc au bon prêt en liquide que je vais avoir… Je suis fier de moi j’avoue, quand j’ai vu la taille de son engin je me suis dit que c’était mal parti. Alors que là je suis encore chaud et je serai prêt à me le prendre de l’autre côté !


Il me relève et m’assoit sur ses cuisses alors qu’il approche son pc. Après quelques clics, il me regarde, je récupère le filet de sperme qui me coule sur l’arcade sourcilière. Il m’embrasse à nouveau de cette manière si affamée, je me fais littéralement dévorer la bouche. Nos langues se rencontrent, cette fois c’est moi qui joue avec lui.


Mais tu es encore chaud ?


Avec un mec comme toi ? Bien sûr !


Et dire que je pensais que tu allais en avoir eu assez… En tout cas, je t’ai fais les deux virements, tu as cinquante-mille à taux zéro, et le reste en zéro-huit.


Oh et ben… merci !


Je descends même à zéro-sept si tu me laisses t’inviter prendre un verre…


Pas de soucis ! Continuons notre rendez-vous de manière plus intime.


Nous nous rhabillons donc et je nettoies les traînées blanches sur mon visage. Nos vêtements froissés le restent, j’ai peur qu’on se fasse repérer ! Mais il est déjà dix-sept heures trente, la fin de la journée dans ces bureaux, nous pouvons sortir l’esprit tranquille - ou plutôt encore en ébullition car nous savons tous les deux que notre rendez-vous ne fait que commencer.


Nous quittons les quartiers chics pour aller dans le vieux Chicago, où l'un des anciens bars continue d'avoir une scène avec concerts réguliers. Ce soir c'est jazz. Le rythme me fait me dandiner à peine assis.


Et bien Mr Highgrove, on se fait posséder par la musique ?


Appelle moi Carter.


Ok, moi c'est Owen.


Après le côté peu professionnel, notre discussion tourne cette fois sur notre vie personnelle. J'apprends que le léger accent que je trouve si sexy dans sa voix grave est en fait dû à ses origines. J'avais entendu dire que les Français étaient sexys et très chauds, je confirme ! Par contre il se ferme totalement quand j'aborde le sujet famille. J'apprends juste qu'il a trente ans et qu'il est seul... Il ne s'attache pas aux gens? Je le trouve d'ailleurs distant quand la conversation continue, alors que moi je suis de plus en plus... charmé. Oui, c'est le mot. Tout en lui m'attire. Après peut-être qu'en le questionnant maladroitement, j'ai rouvert des blessures ?


Nous mangeons en silence, les notes du groupe réchauffent l'ambiance. Je le sens plus triste qu'autre chose, alors quand nous avons terminé, je lui propose de venir danser. Il accepte, et c'est en une espèce de slow que nous terminons la soirée dans ce bar, avec un peu plus qu'un verre. L'alcool me monte à la tête, je me frotte à sa bosse, le nez dans son cou à respirer son odeur douce et masculine. Notre slow devient serré, il finit par toucher mon fessier et dès ce moment, nous redevenons électriques. C'est une autre musique qui nous guide, celle de nos cœurs qui accélèrent.


Il n'est pas encore minuit mais nous partons, nous rejoignons mon appartement, plus proche que le sien. Une fois à l'intérieur, il regarde mes possessions qui s'entassent dans le peu de place disponible, et jette un oeil à mon lit une place.


Et bien, on va être à l'étroit mais ça va être excitant!


Je souris, il ne parle pas que de la largeur de mon lit. Je lui dis d'un air coquin :


D'où l'intérêt de bien préparer pour ne rien casser.


Pas mal ! Mais t'inquiètes ça va aller. Par contre je comprends que tu veuilles changer d'appartement, celui-ci est tout petit !


Oui et je paye en loyer la même somme que j'aurai en crédit ! Donc je vais m'en sortir c'est sûr.


Sous la douche, pour nettoyer la sueur de la journée, je me fais déjà posséder l'intimité par ses doigts impatients. Petit moment de gêne, avant que l'excitation ne prenne le dessus : quelle idée d'être gêné alors que c'est un vrai canon qui m'ouvre ! Le gel douche aide en plus de l'eau pour assouplir ma rosette, en plus il sait utiliser ses phalanges pour bien me faire gémir, le salaud!


Les dernières giclées d'eau chaude sont expulsées par mon petit ballon et la douche froide nous fait déguerpir. Le lit sera le lieu de nos ébats ! Je mets le chauffage plus fort pour compenser la froideur de ce mois d'avril, et m'allonge sur les draps. Mon corps fin et bien moins sculptural que celui de mon amant est recouvert par cette masse de muscles, il ne semble pas avoir souffert de l’eau glacée. Cet expert en caresses sensuelles me rend incandescent alors que son gigantesque organe tape entre mes cuisses, comme s'il allait se creuser un passage de lui même. Heureusement, ce n'est pas le cas, nous allons jouer à deux! Il s'installe sur le dos et je me place en soixante-neuf pour déguster à nouveau cette merveille de la nature. Le plaisir que je lui donne m'est retransmis par son muscle chaud et humide qui m'envoie des frissons inarrêtables. Ce mec n'est pas seulement une bombe sexuelle qui fait déguster par la taille de son engin, il est aussi d'une tendresse et d'une prévenance...en même temps il y est obligé s'il veut que ça rentre sans me déchirer!


Toujours est-il que sa pointe humide entre en moi et me donne des sensations de folies ! C'est la première fois qu'un mec me fait ça, et j'adore ! Il semble prendre un plaisir fou à me bouffer la rondelle, et à m'entendre gémir de la sorte. J'arrive même à produire des sons avec son morceau au fond de la gorge tellement il rend ça intense!


Il finit par sortir un sachet de gel et une capote de son pantalon jeté négligemment au sol, me tartine bien le fourreau, qui doit bientôt accepter sa pine, et vérifie mon ouverture. Trois doigts entrent, je lui semble assez souple pour passer à la pénétration divine - ce mec est un dieu du sexe !


La pointe fuselée se présente à mon trou et je pousse afin qu'il puisse entrer. Avec l'excitation et la manière dont il m'a détendu, je m'ouvre afin de dévorer sa pine avec avidité. La première moitié entre d'une traite en moi, je sens mon boyau bien écarté qui encaisse. Mais pour la suite, il prend son temps. Comme si d'un accord commun nous voulions qu'il entre entièrement en moi, il attend que je m'habitue déjà à la partie qui est dans mon cul. Je me demande s'il n'a pas pris un peu en taille encore, ou me fais-je des idées? En tout cas je sens cette colonne de chair pulser en moi, je me contracte et ondule petit à petit. Doucement, j'en prends de plus en plus, ne finit-elle jamais?


Un soupir de soulagement mêlé de plaisir m'échappe quand ses balles de tennis entrent en contact avec ma peau, suivi d'un sifflement admiratif de sa part. Nous sommes tous les deux surpris que ça soit rentré si facilement, en dehors de l'étroitesse du conduit, j'ai même encore un peu de place selon Owen. Il me dit de manière sexy que je suis une bonne petite salope taillée pour lui. Juste pour lui alors ! Mais c'est vrai qu'avec un tel calibre, je ne suis pas prêt de me refermer, surtout vu les bons coups de bassin qu'il me met. Il chauffe tout mon intérieur à blanc, ma petite boule de plaisir interne écrasée par sa large pine. Je me contracte à chaque mouvement, plus qu'il n'en a l'habitude apparemment car il me demande si je ne suis pas en train de faire une crise d'épilepsie. Non, je prends juste un pied d'enfer!


Soulagé, il reprend donc le pilonnage intense mais tendre et régulier de mon cul; je trouve subitement que ça glisse mieux et que c'est encore meilleur. Je crie encore plus fort mon plaisir. Lui aussi semble avoir plus de sensations, ses râles graves sont plus forts. Et si sexy... Il nous coupe dans nos cris sauvages en écrasant sa bouche sur la mienne alors que sa matraque s'agite et que je sens une dose généreuse envahir mon fondement. J'ouvre des yeux choqués, toute excitation disparue : où est la capote!


T'inquiètes, je suis clean et sous Prep, tu risques rien. Puis bon, avec un tel morceau, tu te doutes bien que j'ai pas tous les quatre matins un mec.


Pourtant doit bien y avoir des bonnes salopes qui veulent.


Oh, du calme, c'est pas ce que je cherche. J'ai trop souffert plus jeune, je sais que je fais gros dur comme ça, mais j'ai besoin de tendresse... C'est la première fois que je fais ça avec un client, j'ai pas envie de perdre ma place ! Juste toi, tu m'as... Ouah. Bon je suis pas hyper doué pour dire ce que je ressens, mais tu m'as rendu raide direct. Pour moi c’est pas que du sexe, je ne cherche pas à m’amuser, même si je t’en ai peut-être donné l’impression.


Je le regarde dans les yeux, si je craque pour ce mec et qu’il m’abandonne, je ne m’y ferai pas… Il semble voir mon hésitation et me serre contre lui. Je m’endors rassuré. De nous deux, je ne sais pas encore qui a eu la vie la plus compliquée…


Le lendemain au réveil, il est toujours là, écrasé contre le mur pour me laisser de la place. Les yeux grands ouverts, il m’observe. Voyant que je l’observe, son doigt glisse de mon front à ma joue et termine sa course sur mes lèvres. Mon coeur doit rater un battement, c’est la première fois que quelqu’un est si tendre avec moi. J’ai une frayeur subitement, je me lève et file dans la salle de bain pour justifier ma réaction. Nous déjeunons en silence, puis je vérifie mes mails; j’ai la promesse de virement de la banque, je peux acheter mon appartement.


Nous nous habillons, il me laisse sa carte et file travailler, j’appelle mon vendeur pour lui confirmer et demande le virement des dix pourcents de l’achat. Et je me rends à mon travail, perturbé. Tout va trop bien. Ce n’est pas possible. J’ai un mauvais pressentiment.


J’ai continué de voir Owen, c’est vraiment un prince charmant. Je ne sais pas ce que je ressens pour lui, j’ai l’impression de toujours le freiner car il me demande plus. Plus que cette espèce de relation de sexfriends, mais je me refuse à tomber amoureux. Alors depuis deux mois, il attend. Il accepte que mon déménagement soit prioritaire. Avec sa voiture de fonction, il m’a aidé à transporter mes affaires. J’aurais mis beaucoup plus de temps si j’avais dû tout faire tout seul, ça m’a bien aidé !


Et donc, exactement soixante-neuf jours après l’avoir rencontré dans son bureau, je me lève pour la première fois dans mon nouvel appartement. Dans ses br… ah non, où est-il ? Moi qui avait besoin de lui parler de mon cauchemar !


Sauf que le rêve est devenu réalité, malgré le grand soleil qui rentre par les fenêtres et éclaire le salon, son message me fait peur. “Regarde la télé, Fox Business Network”. J’allume donc comme demandé, et écoute le présentateur jusqu’à entendre le titre du jour :


Toute la direction de la Caplan & Gold a été écroué pour fraude fiscale. Faute de dirigeant, le rachat par la Private Bank of America est imminent, faisant d’elle la banque la plus puissante du pays en absorbant son rival depuis des décennies. Les pertes estimées ne représentent que 15% des parts de la société, qui s’est cependant vue contrainte d’annuler un certain nombre de crédits jugés à risque auprès de ses clients.”


Je n’écoute plus, j’appelle Owen. Il semble gêné de me parler.

 

Qu’est-ce qu’il se passe Owen ?


T’en fais pas pour ton crédit, vu que tu l’avais commencé, ils te l’ont pas annulé.


Pourquoi tu parais distant ? Tu ne veux plus venir vivre avec moi ?


J’ai les mains tremblantes, je manque de lâcher mon téléphone, je viens de lui avouer que je suis prêt à le faire entrer dans ma vie, moi qui suis toujours si méfiant.


C’est pas que je ne veux pas…


Pourquoi alors ?


Je suis muté à New York.

 

***

 

 "Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite
de cette œuvre sans l'autorisation expresse de l'auteur".

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Job étudiant - Partie 1

Lost In Cocktown

Infos Lecteurs - Lien Paypal