Home-Run
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Dans la vie, il y a les compétiteurs, les moutons, et puis les autres; tantôt suiveurs, tantôt meneurs, ils s’adaptent à toute situation. Pour le sexe, c’est presque la même chose, et ce quelle que soit la position : on peut très bien être un actif mouton, un versa meneur, un passif ultra compétiteur. A un détail près, qui est que les goûts évoluent selon les expériences, et que le nombre des positions semble se démultiplier avec l’essor des nouvelles technologies.
Ces différents comportements sont plus ou moins prononcés selon l’échelle sociale. Mais encore une fois, ce n’est pas toujours le cas. Après, je ne suis pas forcément un bon exemple, puisque ma famille aisée m’offre tout ce que je désire - dont la nouvelle Playstation 1, en bon petit accro aux mondes virtuels que je suis. Une seule chose surpasse cette addictions : le sexe. Et dans ce domaine, je suis une bombe. Je n’ai qu’un concurrent, que j’admire, aime et déteste tout autant. S’il me dépasse sur le nombre de conquêtes, c’est uniquement parce que j’ai une préférence passive. Je fais cependant des exceptions, car le morceau que j’ai entre les cuisses est souvent la source de nombreux fantasmes…
Son nom? Travis. Un point de plus sur lequel nous nous ressemblons, puisqu’à quelques lettres près nous avons le même - Trevor pour ma part. En plus d’être tous deux des queutards invétérés, en compétition non avouée, nous avons un peu le même genre de physique : deux minets tous juste majeurs, aux corps sculptés, avec un air mutin dans les yeux. Pour sa part, cependant, il ne se départit jamais de son sourire pervers - le démon de la luxure. Il est aussi roux que je suis brun.
Je l’avoue sans crainte : derrière le défi, la tension entre nous, les perpétuelles chamailleries, je le désirais dans mon coin. Comment aurait-il pu en être autrement? Son corps tentateur, un peu plus fin que le mien, ses yeux brillants de vice, une bosse prometteuse; notre ressemblance nous différencie autant qu’elle nous attire, mais lui comme moi ne voulons prendre le risque d’aimer cela ensemble. Notre règle est la même, et toute simple : il y a assez de bites et de culs dans ce monde pour ne pas coucher avec le même mec plus de deux fois. La séduction a ceci de vicieux que l’on aime autant plaire qu’être désiré, mais que l’on ne peut jamais se satisfaire d’un seul.
L’avantage d’être si désirable - et de faire mec tout en étant à peine majeur - c’est que l’on attire toutes les proies que l’on désire dans nos filets. Même si, pour ma part, j’ai un faible pour les mecs légèrement plus âgés que moi, dans la vingtaine, je ne refuse jamais un bon coup entre dix-huit et quarante ans! C’est probablement ce qui amène Travis à me proposer d’organiser ma fête d’anniversaire, en même temps que celle de fin d’année - ou plus exactement, juste après, une fois qu’il sera dignement couronné roi du bal de promo.
L’idée est venue d’un pari stupide, alors qu’en cours de sport, je laissais traîner un peu trop mon regard sur les gars de l’équipe de baseball de la fac, proche de notre lycée : qui de lui ou de moi réussirait à inviter le plus de mecs à une soirée ? Mais que proposer, pour attirer des athlètes, tous mieux formés les uns que les autres ? La danse n’est pas mon fort, donc inutile de proposer une espèce de bal, puisque j’esquive déjà celui du bahut; la réponse est pourtant évidente, et je la propose à Travis.
C’est ainsi que, quelques semaines plus tard, a lieu la soirée, avec une compétition de jeux vidéos, de l’alcool à volonté et quelques autres occupations. Ma grande demeure, libérée de mes parents, est prête à recevoir plus qu’une équipe complète.
Si je savais déjà que mon alter ego de feu serait en retard, je n’imaginais pas que l’un des mecs que j’ai personnellement invité serait en avance. La nuit n’arriverait pas avant plusieurs heures, la fête commence tout juste au lycée, et voilà que ce grand dadais blond sexy débarque chez moi sans prévenir! Je ne vais pas me plaindre, mais le voir là, tout seul, pour moi… soit il n’a pas peur de se faire violer, soit il est vraiment consentant !
Nous commençons donc à jouer, pendant que je le regarde en coin. Son t-shirt à rayures moule son corps d'athlète, ses biceps étirent les manches courtes, son torse se soulève au rythme de sa respiration, ses tétons sont visibles sous le tissu. Je me lève pour aller lui chercher à boire, il décide de me suivre. Bon sang, qu’il paraît large et immense ! Sa taille fine est pourtant marquée; sous ses hanches, je distingue une belle bosse et un cul rond qui m'empêche de le regarder en face, sous peine qu’il remarque la barre contre ma cuisse.
Pendant que nous sirotons notre cocktail maison, il me parle de sa famille, d’un de ses neveux qui vient de naître en Australie, de sa vie à la fac. Loin de l’image qu’il donne sur le terrain, je découvre un garçon plein d’esprit, intelligent, doux et gentil. Je finis même par lui proposer de m’aider à installer des jeux qui ne sont pas encore en place - bière pong, un tableau de pari, un golf miniature - tout en continuant à discuter de ses goûts, et à le mater tranquillement en faisant mon allumeur. J’arrête les simples petits coups d’oeil discrets; à présent je me penche, me cambre, le frôle, le taquine, rigole à ses blagues et lui sers des “t’es génial” et “t’es trop drôle” à toutes les sauces.
Dans le grenier parfaitement rangé, alors que la vieille comtoise sonne huit heures, je fais semblant de trébucher pour lui tomber dessus. Le vieux canapé nous réceptionne, le coffre de déguisements se referme avec un claquement sec; je me répand en fausses excuses et que j’emmêle mes mains et mes jambes sur son corps. Je frôle son beau popotin avec mes genoux, rougis en sentant sa bosse sur mes fesses, et me relève, les yeux baissés, après m’être appuyé sur ses pectoraux fermes pour me redresser. Sa main se pose sur ma hanche pour vérifier ma stabilité, mais je sens bien qu’elle est un peu trop basse pour être innocente. Je fixe ses yeux verts, remplis en même temps de timidité et d’un brin de perversion, ce que je prends pour une invitation. Je glisse contre lui et l’embrasse, les bras autour de son cou.
Une fois qu'il semble pleinement satisfait par notre baiser, il se lèche les lèvres sensuellement avant d'enlever sa marinière. Ses tétons pointus m’attirent immédiatement, je prends à peine le temps de caresser son torse parfait. Je me jette sur ses aréoles roses pour y faire jouer ma langue et mordiller le bouton de chair. Il semble apprécier puisqu'il appuie ma tête contre son pectoral. Je redouble d'efforts. La main sur ma nuque m'excite plus que de raison. La savoir reliée au bras musclé d'un superbe sportif y est sûrement pour quelque chose.
Une fois satisfait par les petits cris étouffés qu’il pousse, et sentant sa tige sur le point de faire craquer son pantalon, je glisse légèrement en arrière pour passer mes mains sur son torse et ses biceps. Le regard brillant, il contracte un bras derrière sa tête. Je viens lui renifler l’aisselle au doux parfum de déodorant, qui dégage une odeur irrésistible et indescriptible. Sent-il la vanille, l’amande, le monoï, le mâle ? Il me retourne le cerveau, autant par la vision qu’il m’offre que par son parfum naturel.
Je glisse au sol et dépose des baisers sur son ventre, avant de me retrouver face à son sexe, toujours recouvert par son pantalon. En expert, je le déboutonne plus vite que mon ombre et le baisse sans plus de cérémonie. Là, j’ai un instant d’hésitation : j’avale ma salive, impressionné par la taille du morceau. Je vais être bien comblé ! J’étire mes lèvres, gobe son gland, le décalotte avec la langue, et découvre avec stupeur et délice que son odeur naturelle est aussi présente entre ses cuisses. Elle exhale des notes aromatiques irrésistibles que sa lessive ne cache pas. C’est donc comme un drogué, qui veut sa dose avec frénésie, que j’avale davantage son organe ô combien viril. Arrivé aux deux tiers je m'étouffe presque et manque de perdre ma respiration. Il ne force pas; il me laisse faire doucement et me caresse la tête, me murmure des encouragements entre deux soupirs et quelques “c’est trop bon”. Il s'installe plus confortablement dans le canapé et attrape doucement ma tête pour me donner un rythme. De moi-même, j'ouvre grand et rentre sa bite jusqu’au dernier centimètre dans ma cavité buccale. Avec surprise, il ouvre les yeux pour voir mon regard d’affamé satisfait, alors qu’il râle en poussant des cris rauques. Qu’il est sexy, mon sportif timide et beau gosse! Je décide de le chauffer un peu, alors qu’il me touche comme un objet fragile :
– Tu arrêtes de te retenir autant ? Prends ton pied, baise-moi, tes balloches ont l’air bien remplies, je suis là pour t’aider à vider ça!
Il rougit et ne répond rien. Il continue de me prendre la bouche en douceur pendant quelque temps, attentif à ma respiration, en s’assurant que je n’ai pas de renvoi à cause de son énorme queue. Je n'arrête pas de baver dessus. J’adopte un rythme plus soutenu que celui qu'il m'impose. S’il me prend le cul aussi doucement, je vais m’endormir !
Plusieurs fois, ses bourses se soulèvent, j'ai l'impression qu'il va jouir, mais je ne goûte que sa délicieuse et abondante mouille, légèrement salée et dont le goût se fait un peu plus amer aux moments où il frôle la jouissance. Mais il se retient bien : un canon pareil, sexy, si endurant, c’en est presque frustrant ! Je veux ma dose moi ! J'ai perdu toute notion du temps et ma mâchoire commence à être douloureuse. Quand il quitte ma gorge, la sensation de vide me surprend et j'ai presque envie qu'il continue, vu comment ça me fait bander. Mais il en décide autrement. Il me met sur le dos, après avoir enlevé mes vêtements - dont mon boxer trempé de mouille -, et soulève mes cuisses. Il place son visage entre elles et commence à saliver sur mon anatomie. Je me trémousse alors que son muscle chaud s'active à la fois sur mon sexe, mes bourses et cherche à assouplir ma rondelle. Je gémis et tremble! Vraiment ce mec est une bombe a(na)tomique sexuelle! Je sens ses doigts me pénétrer tandis qu’il continue avec sa langue. Jamais on ne m'a mangé le cul comme ça ! Je me dilate super vite et je mouille tellement… Je l’entends qui déchire un emballage et déroule une capote sur son membre, avant de le présenter devant mon œillet. Je lui demande alors :
– Euh, tu mets pas de gel?
– J’ai pas l’impression qu’il y a besoin, j’ai jamais vu un cul si humide, mais si ça peut te rassurer...
Avec un petit sourire coquin, il ajoute du gel sur son braquemart et pose le missile sur mon entrée. J’ai soudain envie qu’il me le rentre d’une traite, tant il est séduisant. Sans même forcer, étant donné mon excitation, il glisse l'intégralité de l'épaisse tige dans mon cul, doucement pour ne pas me faire mal. Je le taquine en voyant son regard quelque peu effrayé :
– Et voilà, tu as réussi ! T'as pas à avoir peur, tu peux y aller, j’ai tout pris comme un chef et j’encaisse bien.
Je lui adresse un large sourire et respire doucement, car même si je fais le fier, je dois tout de même prendre le temps de m'habituer à sa taille. Je n'ai pas mal, mais je me sens rempli et étiré comme jamais. Il se retire et se renfonce plusieurs fois totalement, très délicatement, pour bien m'ouvrir. Il n’est pas bête ; même si je suis bien chaud, il a bien compris à qui il a affaire !
– Je t'excite bien mon coquin hein, parce que vu comment t'es serré, t'en prends pas souvent des comme les miennes.
– Tais-toi et pine-moi à fond ! J’ai envie de recevoir ton jus, alors tu me baises!
– Rhooo, quelle vulgarité !
Il conclut sa remarque par un sourire, ainsi que par un bon coup de bite qui m’envoie la tête dans les coussins. Je pousse un “oh oui !” de circonstance, alors que ma prostate est passée au rouleau compresseur. Qu’il accélère ou ralentisse, je passe un moment idyllique et couine sans me retenir. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? J’en ai déjà pris des bites ! Je me cambre pour qu'il rentre plus aisément en moi, sa main flatte mon ventre pour approuver ma position. C'est vrai, quand j’y pense, je suis excité comme jamais, et j'ai envie de me donner à fond!
Il se retire et me retourne. A genoux sur le canapé, le dos collé contre son torse, il m’embrasse pendant qu’il m’enfile bien profondément. Le bruit de mon cul délicieusement secoué me fait bander, et je mouille comme jamais. Il ondule du bassin pour m'ouvrir un peu plus. Il me donne chaud! Lorsqu’il m’embrasse, je manque d’être saisi par la petite mort. Mais il n’en a pas fini avec moi, ce n’est pas encore l'apothéose. Il quitte mon intimité - qui doit ressembler à une caverne après son passage - et s’allonge à côté de moi, dans l’attente que mon excitation redescende. Il me tient les mains pour ne pas que je sois tenté de me branler. En même temps, sa langue court sur ma peau et m’arrache quelques frissons alors qu’elle passe sur le lobe de mon oreille.
Lorsque je suis à nouveau prêt à me faire prendre, il m’assoie sur lui. Je suis tellement ouvert que son sexe rentre comme dans du beurre. Je gémis encore plus en le voyant, les joues rouges et le torse gonflé. Il me soulève légèrement pour être celui qui fait les mouvements. Je perds à nouveau la tête. Ça devrait être interdit d’être si bon au lit, car même si je n’ai aucun sentiment pour lui, il me rendrait presque accro. Juste en une fois, je remets presque en cause mes principes, qui sont de ne pas s’accrocher pour ne pas avoir de problème. Mais lui... quelle héroïne, quel crack ! Puissant, délicieux! J’essaie de retenir mes gémissements, mais je ne les rends que plus sensuels encore, entrecoupés par ses à-coups dans mon cul.
Il me retourne ensuite sur le ventre et m’écrase de tout son poids. Le tempo, plus rude, fait claquer sa peau contre la mienne. La délivrance est proche, il sent bien que je me contracte, tandis que son gland durcit en moi. On jouit en même temps, je sens sa belle batte gonfler et pulser en délivrant ses jets chauds dans la capote. Lorsqu’il ressort, je jette un œil sur le réservoir rempli. Je suis à bout de souffle, mais j’hésite à remettre le couvert pour prendre en bouche une telle dose de foutre. Je n’ai pas le loisir de profiter du jus qu’il a déjà expulsé; il fait un nœud dans la capote pleine, m’embrasse et se rhabille.
– Les autres ne vont pas tarder, c’est l’heure de descendre.
La grande comtoise lui donne raison, de même que la sonnette de l’entrée. Avec un soupir, je me lève, les jambes raides. En gentleman, il m’aide à me vêtir, puis nous descendons ouvrir à la troupe de sportifs. Etonnamment, Travis est déjà là, et en à juger par le regard qu’il me lance, il a capté que je viens de me prendre un bon coup de bite! Il me glisse rapidement que je sens le sexe, et je lui rétorque qu’il n’est pas mieux, car je sais qu’il a profité de sa réputation au bal pour se taper au moins un ou deux mecs.
En tant que maître des lieux, je tente de faire bonne figure, remercie mes invités de leur présence et mets de l’ambiance, même si mon alter ego aux cheveux aussi enflammés que sa bite s’en charge également. Je lui glisse d’ailleurs, entre deux verres, que nous aurions dû fêter son anniversaire en même temps aujourd’hui, même si c’est en avance, puisque l’année prochaine notre groupe de camarades se disperse.
Nous laissons d’abord les amis de mon sportif blond terminer leur partie de bière pong avant d’amener le gâteau aux bougies étincelantes. Un peu éméchés, ils nous défient, une fois les petites flammes de la pièce montée éteintes, de nous rouler une pelle, pour montrer si nous sommes des mecs vraiment majeurs. Un regard au démon souriant et nous chauffons l’assemblée alcoolisée.
Celui qui doit être le capitaine de l’équipe me demande ensuite de lui dire quel est mon vœu. Emoustillé par tant de testostérone dans mon salon, je l’engage, lui et ses coéquipiers, à faire tomber les hauts. Ils s'exécutent tous, exposant à nos regards pervers des plastiques toutes plus avantageuses les unes que les autres. Quant à Travis, lorsqu’on lui demande son souhait, il réclame évidemment du sexe; les langues se délient soudain, et tous semblent chauds, au poins de commencer à se battre pour avoir le droit de coucher, avec Travis et moi - à chacun de faire son choix. Vu les bites qui bandent dans les pantalons, nous allons être servis! Mais plutôt que de laisser simplement s’installer une partouze où nous serions le centre de l’attention, Travis a une idée perverse qui semble ravir tout le monde : deux équipes dont nous sommes le “trésor”. Il organise une partie de bière pong, et celui qui marque un point s’occupe de l’un d’entre nous. En supplément, il sort un stylo, et propose d’identifier les points sur nos corps, par un marquage différent si l’on jouit ou si l’on fait jouir en premier. Ce à quoi j’ajoute un challenge supplémentaire : l’équipe gagnante passera le reste du week-end dorloté comme des rois par nos bouches et nos anus.
Les prix semblent convenir à tous, la partie commence. Une casquette de base-ball pleine de capotes est déposé à côté de Travis et moi, alors que nous nous installons confortablement sur la table du salon. Très rapidement, les premiers points sont marqués, et les braquemarts des champions sont dévoilés. Le jeu ne perd pas son intérêt, puisque les joueurs ont pour objectifs de nous faire jouir, et pas uniquement de tracer un trait sur notre corps.
Lorsque mon blond marque un point, son sourire satisfait ne m’échappe pas. Si jusqu’ici, je n’ai pas jouis avec ses camarades, car il m’a bien vidé tout à l’heure, à peine s’occupe-t-il de moi que je me recouvre le torse. Il attrape donc le feutre et trace un petit cœur sur ma cuisse.
Tout d’un coup, comme si le signal était donné, les balles n’ont plus d’importance ; nous dessiner dessus devient le nouvel objectif. La casquette se vide, les emballages argentés sont remplacés par des préservatifs remplis de foutre. Les coups de feutres deviennent innombrables, autant que les coups de bite, et l’un des sportifs finit par rassembler nos doses de foutre dans des petits shots, plutôt que de les laisser couler encore et encore sur nos torses moites.
Je ne sais pas comment fait Travis pour garder son air pervers, alors que je commence à fatiguer, exténué par cette baise intense, mais si satisfaisante. Après plusieurs heures arrive le moment de faire les comptes pour déterminer un gagnant : nous sommes presque à égalité, avec un total de soixante-quinze orgasmes chacun. Lorsqu’on me l’annonce, je manque de me décrocher la mâchoire : ça veut dire sept orgasmes pour chaque joueur qui s’est occupé de moi ! C’est donc le nombre de cœurs laissés sur nos corps qui départage les deux équipes. . Le plaisir m’a foudroyé six fois, quatre pour le rouquin. Mais sur ces six fois, cinq sont dues à mon beau blond…
Mon équipe proteste et signale la mascarade. Sous les rires et les coliquets, tous félicitent le jeune homme pour sa prouesse. D’un avis commun que seuls la pratique fair-play de jeux en équipe permet d’acquérir, nous décidons qu’il n’y a pas de vainqueur - mais bien vingt culs, dont le mien en compote et plus ouvert qu’une bretelle d’autoroute. Après un nettoyage rapide, afin de ne pas rester suant et collant, tout le monde s’entassent pêle-mêle et sombre dans un sommeil profond, les couilles vidées et la tête alourdie par les vapeurs de l’alcool. Certains ont trouvé des chambres pour dormir dans un lit. Je laisse le mien à Travis et au capitaine, qui ont l’air de vouloir prolonger leur partie de jambes en l’air. Je remonte difficilement au grenier. Mes jambes loupent la dernière marche, mais une main secourable attrape mon poignet :
– Content de voir que t’as eu la même idée que moi !
La voix du beau blond me coule le long de la colonne vertébrale, comme le plaisir qu’il m’a fait offert (presque trop de fois) aujourd’hui. Je souris béatement; son odeur crémeuse m’apaise, sa chaleur m’entoure. Une vieille couverture sera bien suffisante pour nous garder au chaud cette nuit. Demain, nous verrons avec le jour ce qu’il adviendra. Je sais déjà que mon esprit éreinté se prépare cependant à vouloir connaitre un peu plus ce mec idéal qui me donne envie de découvrir autre chose que des plans sans lendemain.
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