MST : Mec Super Tendre

 


MST : Mec Super Tendre


Mon téléphone vibre, une notification s'affiche. Je jette un oeil, surpris par la bulle qui est apparue; depuis quelques temps, mon profil est fui comme la peste, ceux qui sont de passage et qui profitent de la vue s’arrêtent juste rapidement. Même dans sa propre communauté, être séropositif entraîne un rejet.


Je n’en reviens pas du nombre d’idées reçues qui courent sur cette maladie. Entre les ignorants gentils qui pensent que la science est toute-puissante, et que du coup “attraper le VIH c’est pas grave on a des médicaments pour en guérir”, ceux qui s’imaginent que “tant qu’il n’y a pas pénétration complète, je risque rien”, et les crétins qui sont persuadés que le SIDA peut s’attraper rien qu’en embrassant un mec… Certes, une simple petite protection en latex permet d’éviter de contracter cette saloperie lors d’un rapport sexuel, ainsi qu’une tripotée d’autres joyeuses MST, et pourtant il arrive encore, dans notre vingt-et-unième siècle, que des minets informés dès le collège se figurent que le monde est beau, qu’ils ne risquent rien, et que ça n’arrive qu’aux autres. Non, ça peut arriver à tout le monde, le seul moyen d’être certains, même si le mec en face paraît le plus honnête du monde, c’est de se protéger. Et dans un monde parfait, on fait un test entre chaque partenaire un tant soit peu régulier.


Car sinon, tout peut basculer tellement rapidement…


C’est hélas une réalité : selon les tests que j’ai passé peu après mon dépucelage, j’ai été contaminé dès le début, à tout juste vingt-et-un ans. Une première fois non protégée; de la confiance, en soi, en l’autre; quelques idées reçues; et voilà une vie gachée. Alors oui, il existe des antiviraux qui réduisent la charge virale (le nombre de virus et sa contamination) quasi à néant, mais on reste malade. On n’en guérit pas. Le plus traumatisant, c’est de se dire que l’on a pu infecter sans le savoir des personnes comme moi, qui n’ont rien demandé d’autre qu’un peu de plaisir, en douceur, avec un minimum de tendresse…


Après ça, on se renseigne, on prévient, on tente d’éviter que de telles choses arrivent à de jeunes naïfs innocents. Surtout qu’il y a tellement de moyen d’éviter tout ça. Mais trop d’information tue l’information, et les préjugés restent ancrés. Pourtant, un simple petit boyau en latex peut sauver des vies. Car j’ai encore la “chance” d’avoir été testé avant qu’il ne soit trop tard; c’est de plus en plus rare, dans notre société de riches favorisés, mais cela arrive quelquefois. Et l’on peut rajouter par dessus la Prep, un “équivalent” des antiviraux contre le VIH, mais ces médicaments, comme toute substance, ont des effets indésirables. Puis ils ne protègent que contre une maladie, le sida, et le monde sexuel regorge de joyeusetés… Gonorrhées, chlamydia, condylome, syphilis, elles ne manquent pas ces saloperies. Pour la plupart, une petite dose d’antibiotique, d’antifongique, éventuellement une petite chirurgie, et on est comme neuf; mais on a quand même pu entre temps contaminer son (ses) partenaire(s).


Une autre vibration me tire de mes tristes pensées et de mon erreur, gravée à jamais dans mes cellules, ainsi que des trois années passées à essayer d’éviter à d’autres de vivre la même terrible expérience. Je regarde les messages du petit blond qui m’a contacté. Un style de mec que je n'aurais jamais remarqué avant : tout maigrichon, pas spécialement mignon, il a surtout l’air innocent et une bonne tête de minet - un peu comme moi finalement, sauf que le minet que je suis est classé “indésirable”. A part pour lui, visiblement. Je lis son message avec attention, ils ne sont pas courants après tout...


“Salut, j’aime beaucoup ta présentation, tu m’as fait rire. Et aussi un peu de peine, je sais ce que c’est d’être séropo, ma meilleure amie l’est”


Ouah, il est assez direct, à me raconter limite sa vie. Son deuxième message est tout aussi accrocheur, mais cette fois comme on s’y attendrait pour un mec qui cherche du sexe :


“T’es super mignon sur tes photos, ça te dirait pas qu’on se rencontre ?”


Que faire, je vis terré depuis bien trop longtemps, et même si c’est avant tout la promesse de la chair qui m’attire chez lui, je n’ai pas envie de profiter d’un tel garçon, il a l’air trop gentil pour qu’on lui fasse ça. Peut-être qu’il veut simplement un ami gay, parler de ses quelques soucis, comme beaucoup ont besoin au début ou même après. C’est tellement étrange, parfois on passe un temps fou à se rejeter, et le jour où l’on s’accepte, on se découvre soi-même, mais aussi un monde qui est très surprenant sous tous rapports. Du coup, avoir quelqu’un à qui tout raconter, à qui on peut poser des questions, c’est une aide très appréciable et que je ne peux refuser.


Je retrouve donc le jeune homme le lendemain, en milieu de matinée. Depuis notre prise de contact, il n’a pas arrêté de me raconter sa vie, ses problèmes, ses parents, son frère, ses parents, le reste de sa famille, ses amis… si je ne l’avais pas calmé une ou deux fois, je crois que j’aurais pu avoir son adresse en plus de savoir qu’elle est tout près de sa fac. Mais je ne me suis pas rendu près du lieu de ses cours pour un rendez-vous, j’ai préféré un endroit neutre, avec beaucoup de passage. C’est l’un des centres commerciaux du secteur, et au moins nous pouvons y passer un bon moment, parler de tout, et s’il devait y avoir plus, il ne nous faudra pas trop de temps pour aller chez moi ou bien chez lui.


– T’es encore plus beau en vrai que sur les photos !


– Ah, euh, merci.


Je sens déjà le coup venir… et effectivement quelques minutes plus tard, alors que nous sommes dans un rayon vide à regarder des cd, il me claque un baiser sur la joue. Il a visé la bouche, mais je me suis détourné. Quel petit filou…


– Écoutes, t’es super sympa, t’es vraiment adorable, mais j’ai l’impression que tu te fais quelques idées…


– Bah non, tu me plait, j’ai envie de coucher avec toi. Je me fais pas d’idées, je suis pas assez bien pour avoir un canon comme toi comme copain. Mais sur ton profil tu as noté que tu aimes être embrassé, et ça t’as rendu un peu à l’étroit dans ton jean…


Mais c’est qu’il me fait presque rougir ! Il n’a pas peur, me sortir ça tel quel. En même temps c’est mignon, car il a un côté guimauve, tout comme moi, et un autre attentif, tout en n’ayant pas peur de ce qu’il veut. Et si je lui donnais ce qu’il demande ? Il s’est fait tout beau pour essayer de me plaire, il sent bon, ce serait presque dommage de ne pas au moins le laisser profiter d’un contact, il est si désireux.


D’un soupir, il comprend qu’il a vaincu mes quelques réticences, tout heureux alors il me prend par la main et me traîne vers la sortie. J’ai tout juste le temps de lâcher les quelques emplettes que j’avais ramassées, je suis déjà en dehors du magasin. Diablement pressé de faire sa première fois ! Je le ralentis devant la pharmacie, je n’ai pas emmené de capote, mais il continue à tracer, me tire derrière lui. Une fois sa porte passée, à l’abri chez lui, il soulève mon haut et commence à profiter de ma musculature - qui s’est développée depuis que je suis en diète forcée. Il passe ensuite sur mes lèvres, tout affamé, un peu maladroit, mais plutôt doué. Son empressement est tellement drôle, mais je ne perds pas de vue le principe de précaution. Ce petit malin a étudié en long, en large et en travers mon profil, il doit savoir que je suis versa, et vu comment il est parti, nous allons faire plus qu’une petite branlette partagée.


Sauf qu’au moment où je vais l’interrompre, le sexe raide, ses doigts à l’intérieur de mon pantalon, qu’il baisse petit à petit, il m’attire sur son canapé, sort une capote du tiroir de la table basse et l’enfile sur mon pieu découvert. J’ai à peine le temps de le faire se déshabiller, histoire qu’on soit à égalité, qu’il me prodigue une fellation sensuelle. J’ai presque des doutes sur le fait qu’il soit puceau, mais il m’avoue en rougissant légèrement qu’il s’est entraîné sur le gode que sa meilleure amie lui a offert. Son regard redevenu coquin, il ajoute qu’il ne voulait pas décevoir un mec aussi beau gosse que moi. Je lève les yeux au ciel, à le croire je suis un mannequin !


Je le fais se taire en lui redonnant mon pieu à sucer. Malgré la fine protection, je sens bien chaque coup de langue et la chaleur de sa bouche. J’évite les gorges profondes, il s’y est lui même aventuré au début et a eu un haut le coeur impressionnant. Pourtant, elle n’est pas si énorme; toujours plus que son jouet, qui fait treize centimètres d’après ses dires. C’est vrai que ce n’est pas rien cinq centimètres en plus par rapport à d’habitude ! Quant à ma largeur généreuse, elle lui distend joliment les lèvres. Et ce regard plein de désir… j’en rougis presque, cela fait longtemps qu’on ne m’a pas regardé avec autre chose que du dégoût, ou bien de la pitié lorsqu’on apprend que je suis positif.


En tout cas il a l’air parti pour me réclamer la totale, car pendant qu’il continue de me sucer avec vigueur, il se rapproche le plus possible et cambre son beau petit cul imberbe. Contrairement à moi et mon fessier formé grâce au sport, le sien est naturellement arrondi. Il gémit lorsque je lui palpe, frémit et me présente encore plus son intimité. Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à la première apparence, ce petit puceau a des atouts cachés forts agréables à regarder. Même entre ses cuisses, il a de quoi me combler plus tard ! Sauf qu’il est a priori parti pour une première fois exclusivement passive, du moins pour le moment. Aucun problème pour moi, je me suis rarement si bien fait lustrer le dard, et c’est avec un nouveau désir grandissant que je commence à jouer avec son fessier et sa rondelle palpitante.


Il me présente rapidement du gel, que j’utilise généreusement pour masser son petit trou serré. Un doigt, deux, en ciseaux, les pouces qui écartent sa rondelle et l’assouplissent, je mets tout mon savoir à son service. Son corps fin se contracte, j’ai peur d’y avoir été un peu vite; il souffle et je vois son sexe encore plus raide que la justice. Je décide de le mettre à son tour sur le canapé pour m’occuper un peu de lui et observer ses réactions. Sa tige qui tressaute à chaque fois que je touche sa prostate me fais saliver, mais le petit coquin me réclame plus que les quelques doigts qui le pénètrent. Une nouvelle dose de gel sur mon engin, je le présente devant son anneau élastique et impatient. Il recule d’ailleurs et mon gland entre en lui sans grande résistance, comme la moitié de ma bite. Je le maintiens pour le ralentir, qu’il s’habitue, je sens déjà que je suis bien à l’étroit. S’il force trop, il va avoir quelques douleurs, même si je l’ai bien préparé.


Quelle surprise quand il esquive ma vigilance et se plante jusqu’à ce que mes couilles touchent ses fesses. Un cri nous échappe, il a vraiment une souplesse rectale incroyable, je suis à l’étroit sans être comprimé de manière inconfortable. Il m’attire contre lui, si fin entre mes bras, et nous partageons un baiser intense. Je commence un doux va-et-vient dans son fourreau, pour qu’il s’habitue à ma pine. Je le relève légèrement, le menton au creux de son épaule, serré dans mes bras. Je plonge au plus profond de lui et pilonnant en douceur. C’est tellement intense, j’avais oublié le plaisir, cette douce chaleur, les ondulations d’un corps sous mes coups de reins, les contractions lorsque je frotte le point sensible. Et sa peau tendre d’abricot, son odeur de miel… le moment est juste magique.


C’est encore lui, impatient, qui entame de plus grandes ondulations, à la limite de me faire sortir de son fessier si confortable. Alors je le tourne, commence un bon limage en lui tenant les hanches. Puis je passe les mains sous son torse, le soulève pour le coller contre moi, pince ses minuscules aréoles toutes pointues, avant de laisser mes doigts branler sa tige turgescente. Ses cris augmentent et il se met à trembler dans tous les sens entre mes bras. Une humidité coule entre mes doigts, je suis bloqué entre ses fesses, tandis que son corps, qui n’est pas contre moi, se couvre de chair de poule. Il se laisse ensuite aller contre moi, et semble attendre.


– Vas-y, finis-toi.


– Non, c’est bon, ça va pas être agréable pour toi maintenant que tu as joui.


Je décule, laisse un grand vide entre ses cuisses et pousse un soupir au moment où mon bourgeon sort. Je le fais s’allonger et le repousse lorsqu’il tente de venir me sucer. J’ôte la capote et me branle rapidement. Encore légèrement tremblant, le visage extatique - je ne crois pas avoir déjà vu une telle béatitude sur le visage d’un de mes amants - il vient stimuler mes zones sensibles. La fraîcheur de ses extrémités me plaît, surtout lorsqu’il malaxe mes bourses bien pleines. Je sens le plaisir monter, arriver à la limite comme dans sa caverne aux merveilles, et exploser. Les longs filaments blancs s’étalent sur son torse, l’acte semble l’exciter puisqu’il bande à nouveau.


– Mmmmh, tu jouis beaucoup ! Dommage que je puisse pas tout avaler.


– Ah non faut pas !


– Rhoooo, si j’avais été sous Prep, comme t’es sous traitement, j’aurais pu le faire.


– Y a pas que le…


– Je sais ! Pas besoin de me faire la morale. Mais je sais que toi t’es déjà choqué par ce qui t’es arrivé, tu fais gaffe à pas avoir autre chose. Donc…


Il me fait un sourire satisfait. Je ne peux pas lui reprocher de connaître le sujet ! Au moins il est prudent.


Cette petite discussion l’a fait redescendre, il me propose de rester. Il me propose même à boire. Rien d’alcoolisé chez ce jeune étudiant, ça nous fait un point commun. Il me propose ensuite continuer de manger, car nous avons commencé par le dessert avec un chocolat chaud onctueux. J’accepte, mais je lui propose de sortir, que je lui paye le repas. Sauf que monsieur ne veut pas quitter son logis; a-t-il peur d’être vu en compagnie d’un garçon près de sa fac? Heureusement, il y a des applications pour se faire livrer le type de plat que l’on souhaite. Nous pouvons donc rester sur son canapé-lit et regarder un film. Je le laisse même se blottir contre moi; il est attendrissant à demander de l’affection, j’aime autant donner des câlins qu’en recevoir. Pas pour n’importe qui, c’est certains, mais lui est mignon, et nous avons quand même partagé un bon moment intime.


Nous passons donc l’après-midi ainsi, sous une couverture. Je me suis même endormi, sa main caressant mes abdos. A mon réveil, un repas m’attend, simple mais délicieux. Je mange sans rien dire, pendant qu’il continue de me parler de lui. Je réponds aux questions qu’il me pose de temps en temps. C’est agréable, il digresse sans arrêt, la conversation passe du coq à l’âne, c’est à la fois amusant et intéressant.


Lorsque je récupère mon manteau et me prépare à partir, je vois son air peiné. Il ne pensait tout de même pas que j’allais passer la nuit avec lui ? J’ai à faire demain…


– Tu t’en vas déjà ?


– Il faut que je rentre me laver et dormir pour aller au boulot demain.


– Tu travailles ? Je pensais que tu étais étudiant aussi.


– C’est entre les deux, j’ai raté mon diplôme l’année dernière, alors je le repasse en candidat libre cette année, du coup je bosse à côté pour pouvoir vivre.


– On se reverra ?


– Oui.


– D’accord. Alors bonne soirée, et bonne nuit.


Il me laisse m’en aller, mais je vois bien le doute dans ses yeux. Combien de mecs vous disent “je t’appelle” et ne le font pas ?


Sauf que dès le lendemain matin, je continue de discuter avec lui par sms. Il me fait rire, en même temps mûr et conscient de la vie, et pourtant il a aussi ce côté très naïf, franc et naturel. Ses émotions se lisent autant au travers de ses messages que dans ses yeux. Du coup, j’y vois de la joie lorsque je lui propose de se revoir dès ce week-end. Et c’est la même chose à chaque fois que l’on se revoit. Le moment venu, il me propose même de m’accompagner à mon rendez-vous annuel pour renouveler mon traitement, mais je refuse : il n’a rien à faire dans un hôpital.


– Théo ! Regardes !


A peine arrivé chez lui, il me demande une attention intégrale.


– Qu’est-ce qu’il y a Adam?


– Poses ton manteau d’abord. Puis, une fois que je suis posé à côté de lui sur le canapé : j’ai été faire un test, je suis clean.


– C’est très bien.


Je me doute que ce n’est pas la seule chose qu’il veut me dire.


– Oui, et comme t’es le seul avec qui j’ai couché depuis plus de six semaines, donc c’est bon ! Et le docteur m’a demandé si je voulais être sous Prep. J’ai dit oui.


Il ouvre une petite boîte où se trouvent les comprimés.


– Je sais que pour toi je suis pas le top, que c’est parce que ça me dérange pas ta maladie qu’on a continué à se voir…


– Mais n’importe quoi ! Même si ceux qui ne flippent pas c’est pas le plus commun, ça arrive !


– Tu aurais pu trouver mieux alors.


– Trouver mieux qu’un garçon super gentil, tendre, et coquin?


– Je suis pas un canon comme toi.


– T’es pas moche non plus, et en te connaissant c’est encore mieux. Avec toi, j’ai eu l’impression d’être normal. On rigole bien, on couche, y a des moments câlins. Pourquoi aller ailleurs ?


– Donc ?


– Donc quoi ?


– Tu veux bien qu’on le fasse sans capotes ?


– A une condition.


Laquelle ?


Depuis la première fois qu’on s’est vu, y a qu’avec toi que je l’ai fait. On savait tous les deux qu’on était des réguliers. Mais est-ce que tu veux pas qu’on soit plus?


Tu… me demandes de sortir avec toi?


Oui Adam. Tu me plais. J’ai envie de mieux te connaître. On verra où ça nous mène.


C’est vrai qu’on s’entend bien. Et j’avoue que ça fait quelques mois que j’espérais ça. Mon Théo chocolat adoré.


Et si le chocolat perd sa tablette ?


Tu restes un putain de beau gosse quand même !


Il vient se blottir contre moi, tout heureux, et je l’embrasse avec autant de plaisir que la toute première fois. Qui sait ce qui va nous arriver, mais aujourd’hui c’est avec lui que je veux partager ma vie.

 

***

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