Vive l’armée !

 


Vive l’armée !


        Pourquoi mes parents m’ont-ils envoyé à l’armée ? Je n’ai rien fait qui mérite cette peine ! En plus, comment vais-je faire pour continuer de voir mes amis ? J’allais presque conclure et ne plus être puceau ! Bon, finalement ça m’évite d’être utilisé comme un vide-couilles, mais le minet gay que je suis se demande vraiment pourquoi je suis puni à ce point.


        “Tu vas gagner en autonomie” m’a dit ma mère, “ça va te faire mûrir” m’a dit mon père. Je ne veux pas mûrir ! Qu’est-ce que je vais y gagner moi, à part des érections à cacher devant d’autres mecs, potentiellement sexys !


En attendant, je suis devant le grand bâtiment, perdu au milieu des bois avec je-ne-sais quelles fourberies en son sein, et un grand espace autour de la caserne. Je suis d'abord accueilli par le Caporal qui supervise les recrues. J'écoute d'une oreille distraite, retiens seulement qu'il est en charge de notre entraînement et qu'il s'appelle John. Mon dieu, c’est terrible, je bave déjà devant lui. Il doit avoir entre vingt-cinq et trente ans, les yeux verts, et il est parfaitement formé dans son treillis et t-shirt militaire. L'archétype parfait du surfeur australien, sauf que là nous sommes loin de la mer. Je me laisse docilement conduire chez le coiffeur - adieu mes petites bouclettes, bonjour les deux millimètres règlementaires - puis le "tailleur" qui me fournit mes nouvelles tenues, avant de finir dans la chambre qui sera désormais mon lieu de vie jusqu'à nouvel ordre. J'ai jusqu'au repas de midi, soit une heure, pour vider mon paquetage et me préparer à faire partie de cette "nouvelle famille" comme dit le Caporal John. Avant de me laisser seul, il me souhaite quand même un "bienvenue la bleusaille".


Par la fenêtre, je vois une rangée de recrues qui sort des bois et s'aligne parfaitement dans la cour, face au blond séduisant. Bon, même si j'ai envie de chialer et que je sens que je vais en baver, obéir à ce genre de mec, il y a pire comme punition, non?


Les soldats rentrent dans le bâtiment et, après quelques minutes, j'entends des pas dans le couloir. Ça se chamaille gentiment, ça crie presque, on se croirait dans un vestiaire. Je regarde rapidement autour de moi, même si le lit d’à côté est parfaitement fait, je vois que l'armoire est occupée. Bon, j'ai au moins un coloc, on va dire que j'aurais pu tomber dans une chambre avec plus de mecs!


Il me semble entendre un "bougez-vous le cul bande de tire au flanc" et quelques minutes plus tard, un mec châtain aux yeux bleus entre dans la chambre en petite tenue. Il s'arrête en me voyant, le rire s'éteint dans sa gorge, et il me regarde de haut en bas. Je fais de même et me surprend à regretter que son visage masculin ne soit pas aussi séduisant que son corps sculpté. Presque comme avoir le corps de Brad Pitt ou de Captain America, mais en ayant le visage plus proche de la face cachée de la lune, victime des crashes de météorites, tel un Wade Wilson sclérosé. Je regrette aussitôt ma pensée, venant d'une chiffe molle comme moi, c'est l'hôpital qui se fout de la charité... Il essaie d'engager la conversation en s'habillant, d'une voix grave et un peu rauque, comme si la puberté avait frappé vite et fort chez lui, et s'accrochait encore des années après.


Salut, moi c'est Baptiste. T'es le nouveau.


Ouais, moi c'est Fred.


Ok Freddie. Donc je t'explique, ici on fonctionne par chambre, on est tous par deux, et l'un veille sur l'autre. Tu connais le principe des fonctionnements, comme à Sparte ?


Je souris, j’imagine très bien le genre de "fraternité" possible dans ce cas là.

En fait d'être à deux comme ça, ça permet de mieux fonctionner, tu as toujours ton "frère" qui est là si tu as besoin. Après si tu t'entends mieux avec quelqu'un d'autre tu peux changer de chambre, mais ça aide vraiment. La plupart d'entre nous sommes ici parce qu'on n'a pas vraiment eu de famille, c'est presque plus un centre d'accueil pour orphelins qu’une réelle caserne.


Mais alors on fait quoi ici, on apprend pas à être des soldats ?


Si mais les bases, puis en fonction de ce que tu veux faire, tu es envoyé ailleurs après. Avec ou sans ton frère.


Et toi jusqu'ici tu avais pas de frère ?


Si, mais il est parti y a deux mois, mission secrète... Une tête ! Enfin il était pas vraiment dans le truc de l'aide, je crois qu'il ne s'accrochait pas à grand monde.


Je vois dans son regard qu'il attend un minimum de sociabilité de ma part. Bon, en tant que frère, je suis d'accord, surtout si ça me permet de me rapprocher d'un tel corps ! Même son t-shirt est trop petit et c'est comme s'il était nu. Les manches courtes laissent des biceps gonflés et veinés dévoilés. En plus du caporal, je crois que je vais finalement me plaire ici !


Avant de partir manger, je me change devant lui, qui regarde mon corps malingre avec amusement. Mais selon lui, en peu de temps je vais devenir la fierté de l'armée, comme tous ceux qui entrent dans le régiment ! Et pour commencer à prendre de la masse, il faut déjà se nourrir. Mais quelle portion ! Presque deux fois ce que je mange habituellement ! Je regarde autour de moi, ne suis-je pas plus servi que les autres ?


Dis Bapt...


Oui, tu vas te faire bizuter toute la journée. Ça a commencé.


Je soupire, malgré son clin d’oeil d'encouragement. Foutues traditions. J'espère qu'au moins ça ne va pas être des choses trop gênantes !


Je termine difficilement mon plateau et soupire, l'estomac au bord de l'explosion.


Alors le nouveau, tu vas pas refuser un bon petit dessert maintenant ?


Bah... J'ai vraiment plus faim...


T'as pas le choix ! Yaourt glacé ou crème à la pistache ?

Euh... Pistache ?


Rapidement le pot est amené devant moi et je déguste l'une après l'autre les cuillères de ce dessert plus gélifié que crémeux. C'est quand j'arrive à la fin, alors que je m'écroule sur ma chaise, incapable d'avaler plus, que le "chef" se tourne vers moi :


Alors elle était bonne la crème de John ?


Hein euh quoi ?


Bah t'as quand même pas cru que c'était une vraie crème pistache ?


Je ne sais pas quelle tête je fais mais ils doivent prendre ça pour du dégoût, alors qu'au fond je me dis que si c'est effectivement la crème du caporal que j'ai mangé... Ils semblent en tout cas déçus que je ne recrache pas le repas. C'est après qu'on se soit levés et que les tâches de l'après-midi aient été attribuées - corvée vaisselle pour Baptiste et moi - que mon "frère d'arme" m'avoue que ce n'est pas réellement le jus de notre entraîneur que j'ai mangé. Je laisse échapper un "dommage" trop peu discret, je crois que je me suis fait entendre. Bon, au pire il sait à quoi s'attendre avec moi dès le départ comme ça. Heureusement pour moi, il n'a pas l'air groupé avec les autres, s'il a compris je n'aurai certainement pas de soucis.


Vu la quantité de vaisselle, je suis ravi que nous soyons deux. L’un lave, l’autre rince, pendant ce temps là je digère, et Baptiste m’explique le reste du fonctionnement. Le matin, ils s’entraînent et font du sport avec le Caporal. L’après-midi est réservé aux tâches ménagères et autres, puis à nouveau entraînement, mais cette fois plus spécifique : je découvre les entraînements de tirs, d’infiltration - et je découvre avec fierté que je suis plutôt doué, j’ai une félicitation de mon beau Caporal - ainsi que tout ce qui est en lien avec les corps armés que l’on peut intégrer. Je ne me débrouille pas si bien pour la suite, mais Baptiste semble adorer jouer le rôle du grand frère protecteur qui m’explique tout, il rajoute même des conseils que ne me donne pas John, quitte à corriger ma position. Pour une première journée, je ne m’en sors pas si mal. Mais comme mon “frérot” le dit, demain pour le sport je vais morfler…


En attendant, les bizutages ont repris dès la fin de la journée et le salut aux généraux. D’abord, sous la douche, mes tortionnaires font tomber le savon, que je dois ramasser - je flippe de me faire agresser sous les douches, spécifiquement si je me mets à bander devant ces mecs. Puis ils me demandent de les laver; il devient encore plus dur de rester insensible face à ces corps sensuels. Heureusement, le Caporal passe par là et nous ordonne de nous dépêcher, seul mon binôme a le droit de rester avec moi pour que je ne sois pas perdu dans les couloirs. Le chef des bizuteurs m’ordonne alors de laver Baptiste, et tous sortent en m’enjoignant de bien laver partout, qu’un rapport devra être fait. Dès que le silence se fait dans le couloir, mon simple lavage devient plus lent, je profite de ce corps masculin, et je ne retiens plus mon érection. C’est incroyable ce que sa peau est douce, ses muscles fermes. Je caresse plus que je ne lave ses abdos, les tétons pointus sur ses pectoraux gonflés, ses fesses. Finalement, je crois que c’est encore mieux que ce que j’ai raté…


Un raclement de gorge me fait sursauter, je lève les yeux sur son visage, que je trouve désormais plus attirant : il me fait un sourire en coin, ça le rend sexy.


T’as les mains douces Fred. C’est très agréable.


T’as la peau douce aussi.


Tu trouves ça agréable aussi j’ai l’impression, mon petit gay.


Je rougis, mon érection désormais non contenue ; mes bras tombent le long de mon corps. Je baisse les yeux… pour découvrir son sexe tendu. Il est à son image, allongé et épais. De son sourire en coin il me murmure :


On est bien tombé, en étant mis l’un avec l’autre, tu ne crois pas ?


Tant que ça reste entre nous, effectivement je ne vois pas de raison de ne pas s’entraider.


Il marmonne un “parfait” avant de me dire qu’on doit quand même se rhabiller et rejoindre les autres, qui vont finir par se demander ce que nous faisons.


Dans le réfectoire, les commentaires fusent : le bizut a-t-il bien obéit ? La réponse laconique et un peu sybilline de Baptiste évite qu'ils aient la puce à l'oreille, mais surtout que je paraisse trop soumis - on ne sait jamais quelle idée tordue pourraient avoir ces jeunes mâles frustrés !


Mes affaires sens dessus dessous dans la chambre par exemple. Selon Baptiste, c'est le dernier bizutage de la journée en fonction de comment je réagis. Si je ne fais rien, ils vont peut être continuer. Si je les ridiculise totalement, j'ai peur qu'ils se vengent. Mais j'ai une idée... Demain nous allons nous lever aux aurores, tout doit être prêt dès la trompette pour arriver parfaitement propre. Alors aidé de Baptiste, nous faisons une mission commando secret, afin de salir leurs chaussures. Puis nous venons nous coucher. Seul mon lit a été remis correctement en place, je rangerai mes affaires plus tard; une fois l'armoire close, la chambre est tirée à quatre épingles. Je m'écroule sur le drap et m'endors aussitôt, entends à peine le "bonne nuit" de mon compagnon de chambrée.


Le lendemain, après un réveil difficile - et avoir raté le savon quand les chaussures ont été découvertes salies par le Caporal - je découvre avec effroi les exercices, qui, incontestablement, sont à l'origine des corps formés de mes camarades. Je me sens comme la recrue maigrichonne qui supplie presque qu'on l'achève dès les vingt premières pompes, ou au bout de cinq cents mètres de course. Je perds toute dignité et suis comme je peux le fessier parfait du caporal ou de mon coéquipier. Au bout de quelques kilomètres cependant, je perds le rythme, manque de m'écrouler, il décide donc de me porter et rattrape la file de soldats. Je me laisse bercer par les secousses du trot cadencé jusqu'au retour au point de départ. Et comme si nous n'avions pas assez sué - enfin moi ça va - c'est l'heure de rejoindre la salle de musculation. Prévoyant, nous restons dans un coin le temps que mon érection face aux torses dénudés se calme, et il m'aide sur les exercices. J'ai honte de la piteuse performance dont je suis capable, surtout quand c'est son tour, mais il me rassure : je ferai mieux plus tard.


Sous la douche délassante, je ne bande même pas, plus préoccupé par mes pauvres muscles qui hurlent leur souffrance que les corps de mes camarades. C'est sûr qu'avec un tel entraînement, si tu n'es pas aidé par ton frère, tu meurs! Et la progression doit être rapide. Je profite de l'eau chaude pour délasser ma chair douloureuse jusqu'à être seul avec Baptiste. Mais les autres ne sont pas loin, je caresse la main tendue vers moi avant de partir m'habiller, cet ange à ma suite.


Bien que légèrement moins copieux qu'hier, je dévore avec appétit tout ce qu'il y a sur mon plateau. Puis c'est parti pour le nettoyage, chaque jour l'activité change afin que ce ne soit pas les même qui aient les vraies corvées. Je ne voudrais pas être tous les jours celui qui s'occupe des cabinets ! Même si, devant tous les faire, nous passons par ceux des "chefs", et que ça me donne l'occasion de mater notre Caporal sexy qui sort de la douche. Baptiste me donne un coup de coude pour ne pas que je me fasse repérer, j'avoue que mes yeux se sont perdus sur son corps parfait et son généreux organe. Je ne sais pas s'il se doute de quelque chose, mais il nous ordonne de nettoyer la douche également. Contrairement au dortoir des cadets, là ce sont des cabines et il n'y en a que trois. Lorsqu'on se retrouve dans la même avec Baptiste, qui se trouve être celle qui a été utilisée par John, il semble vexé que je hume avec délectation cette douce odeur d'amande mêlée de testostérone venant du corps viril de notre entraîneur. Je me fais plaquer sur le carrelage étincelant et dévorer les lèvres. J'ai un petit sourire, la jalousie lui va si bien.


Nous sommes interrompus par la trompette du rassemblement, c'est l'heure de la formation post-prandiale...


Le soir venu je suis à plat comme jamais je ne l'ai été. Dans la chambre, je me laisse tomber sur le lit, face contre le matelas. J'entends la porte qui se fait fermer, des mains qui viennent sur mon dos. Je marmonne un merci, à moitié en train de m'endormir. Il va vraiment falloir que je remercie mon coloc! Il est tellement attentionné...


Les deux premières semaines passent ainsi de la même manière, chaque jour je suis trop crevé pour remercier comme je le voudrais Baptiste. Comme il l'a dit, je m'améliore un peu à chaque entraînement, même si c'est raide. Pour légèrement compenser ses attentions, je travaille plus vite sur les tâches ménagères, qu'il en fasse moins. Et chaque soir il m'aide à me délasser, applique même l'huile de massage que j'ai demandé à mes parents.


En tout cas je le connais mieux qu'au début, et sous ses gros muscles parfaits se cache un gourmand tendre, avec le rêve de devenir agent secret. Mais il y a peu de recrutement et c'est toujours en duo que la sélection est faite! J'aime bien son rêve, et la discrétion fait partie de mes talents, je vais lui proposer ce soir de demander un entraînement spécial pour ça! Tout en lui offrant un petit cadeau obtenu à prix d'or : un délicieux petit flan pâtissier, son dessert favori...


Je l'attends donc bien assis avec la petite boîte sur mes jambes, en me disant que peut-être ce soir nous allons pouvoir faire plus que s'embrasser - même si ses douces lèvres charnues sont un délice !


Quand il entre, lui aussi semble avoir une idée derrière la tête car il a déjà ce petit sourire de travers coquin. Me voyant assis, il tire le loquet avant de me demander :


Et ben, pas trop fatigué aujourd'hui ?


Un peu, mais je devais te remercier de ces deux semaines.


Je lui tends le paquet, il rougit - trop chou.


Mais enfin Fred, c'était pas obligé, je fais ça parce que j'en ai envie, surtout que...


Que quoi ? Moi j'avais envie de te remercier, surtout que je sais que tu as demandé aux autres de plus m'embêter.


Oui peut-être...


Surtout que quoi alors?


Que je t'aime un peu plus que bien... Le prends pas mal hein !


Je souris :


Pourquoi est-ce que je le prendrais mal ? Un magnifique garçon qui ne me laisse pas insensible me dit ça, je vais pas être effrayé !


Punaise, j'ai envie de t'embrasser toi !


Ouvre d'abord ton cadeau.


Jamais je n'ai vu quelqu'un ouvrir un paquet et dévorer la pâtisserie cachée à l'intérieur avec tant d'empressement, avant qu'il ne me plaque sur le lit pour manger mon visage. Ses lèvres ont encore le goût de vanille du gâteau, je caresse sa joue.


Alors, on le fait cette fois ?


À mon tour d'ouvrir le paquet bien rempli pour déguster ce qui y est caché. Sauf que je veux le dévorer en entier. Je ne vois que lui, désirable à souhait, alors que j'ai la tête entre ses pectoraux, qu'il me serre contre le tambour dans sa poitrine, dont le rythme effréné gorge l'instrument entre ses cuisses. Je fais courir la langue sur le pourtour de ces épais mamelons, impressionné par la pointe turgescente qu'ils forment. Je les mordille, ce qui me vaut d'être plaqué dessus afin que je continue. Quand il me laisse l'accès au reste de son corps après avoir pareillement excité ses deux rustines sensibles, je palpe les bosses de son ventre. Je prends encore plus mon temps que lorsque je l'ai lavé, la tête à quelques centimètres de cette peau tendre et délicieuse. Arrivé au nombril, la pointe gorgée de sang me frôle et réclame de l'attention que je lui donne volontiers. Est-ce ma langue qui a gardé le goût de vanille ou son sexe qui en a la saveur ? C’est en tout cas très agréable. Je m’assois pour être plus à la hauteur, je peux en même temps regarder ses yeux, c’est comme si nous étions connectés.


Je me régale avec son sexe, et me branle en même temps. Je ne sais pas si c’est l’excitation, la situation, ou bien encore une frustration qui s’accumule depuis trop longtemps, mais en quelques minutes je jouis, suivi par Baptiste qui a accéléré le mouvement en mettant sa main sur son pieu. Même s’il me l’a retiré, je reste face à lui pour goûter sa crème, moins gélifiée que celle à la pistache servie le premier jour, mais tout aussi délicieuse. Le temps de se lécher les babines, l’épuisement nous gagne et je l’attire dans mon lit. Puisqu’on a décidé de partager un peu plus, autant vraiment s’y tenir !


Aujourd’hui, je ne regrette plus le choix de mes parents, j’ai effectivement gagné en autonomie, mais surtout une bonne bite et le super mec qui y est accroché ! Chaque moment passé ensemble est génial, je ne sais pas ce que comprennent les autres de notre complicité, et à vrai dire je m’en fous royalement. Il n’y a que lui qui compte, lui qui m’a aidé depuis le début !


Je suis affamé de toi…


Baptiste murmure à mon oreille alors que les autres sortent de la douche dans un vacarme digne de gamins, et, tandis qu’ils s’éloignent, je me décide à ne pas attendre ce soir : je m’accroupis entre ses cuisses et commence à le sucer. Les journées sont toujours trop épuisantes pour faire plus qu’une pipe avec notre entraînement spécial, sauf que depuis le temps j’ai trop envie de l’avoir en moi, je veux tester… J’utilise le savon pour me nettoyer et m’ouvrir, Baptiste prend rapidement la relève pour ne pas que j’y aille trop vite et ne me fasse mal. Je ne proteste pas, pendant ce temps il m’embrasse.


Quand il soulève mes cuisses et m’écarte les jambes, je m’accroche à son cou. Son sexe se pose sur ma rondelle vierge, entre en moi doucement. Il gémit et s’arrête en voyant mon visage choqué : tout aussi choqué, le Caporal John nous regarde, et j’ai le sentiment qu’il hésite entre partir et oublier tout ce qu’il a vu. Je prends alors un risque insensé, je m’approche de lui et ouvre son pantalon, baisse rapidement ce boxer blanc et embouche son sexe au repos. Baptiste revient derrière moi et soulève mon bassin, entre doucement en moi. Ouah, c’est brûlant ! Je gémis en sentant le sexe dans ma bouche qui gonfle, tout en écoutant le Caporal marmonner entre ses dents :


Non, arrêtez, il ne faut pas faire ça…


Ses soupirs de plaisir me font continuer, il a un morceau encore plus gros que mon amant...du moins en épaisseur, il a une longueur aussi imposante. Je me régale sans me poser de questions, utilise les conseils que m’a donné mon coéquipier. Ma main remonte sur les abdos du blond devant moi, il finit par poser ses mains sur mes cheveux, alors que mon antre ouverte est désormais plus facile d’accès, que les coups de reins s’accentuent.


La position n’est par contre pas super, Baptiste s’assoit et m’attire sur ses jambes, rentre presque aisément dans ma rondelle dilatée, et nous nous occupons à deux de la tige de notre surfeur sexy. Il se mord les lèvres pendant que nos mains caressent ses cuisses épaisses, son fessier parfaitement bombé à damner un gay. J'accélère sur le pieu en moi qui me fait couiner, la langue occupée sur une bite qui me semble encore plus délicieuse… Il n’a pas le goût de savon mais sa peau a la douceur du miel et une odeur proche de l’amande. Ce mec est juste un fantasme…


Au moment où Baptiste lui gobe les bourses, que je suis la veine sur ce pieu excitant et m’empale à fond, nous jouissons de manière simultanée : d’abord notre entraîneur qui me repeint le visage; surpris mais excité, j’explose, ce qui contracte mon corps et draine les noix de mon amant. J’ai l’impression d’en avoir de partout ! J’ai gagné le droit de reprendre une douche pour me nettoyer après tout ça, mais c’était incroyablement excitant !


Bon, par contre vous êtes gentils, mais ça en reste là, je ne veux plus jamais recommencer, j’ai une femme et bientôt un gosse… j’aurais jamais dû me laisser faire.


On comprend chef, ça fait plus de deux mois que tu l’as pas vu, et mon copain a été un peu entreprenant. Promis, on refera rien !


Merci.


Je me sens mal, je ne pensais pas qu’il était en couple !


Je suis désolé Caporal…


Non ne t’en fais pas. Je lui dirais, elle sait tout de toute façon, et il faut que je me rapproche d’elle.


Surtout si vous avez en enfant ! Il va s’appeler comment d’ailleurs ?


Comme son arrière grand père, Damien. Bon, ça suffit vous avez des choses à faire, bougez-vous le cul !


Je souris, il se rhabille rapidement en même temps qu’il a réendossé son rôle de chef. J'embrasse mon amant et nous nous habillons pour rejoindre les autres.

        Jamais nous n'avons reparlé du sujet avec Baptiste, gardant ce souvenir précieusement sans vouloir créer de problème à John, qui nous a quitté quelques mois plus tard, à la fin de notre formation. Promu au rang de sergent pour son excellent travail en tant que formateur, il nous a permis d'intégrer l'unité dont Baptiste rêvait. Sur le quai de la gare avant de nous séparer, il ne résiste pas à l'envie de nous montrer la photo de son nouveau né : les même yeux verts saisissants sur le poupon le plus mignon que j'aie pu voir. S'il est comme son papa plus tard, il va faire des ravages...


***

 

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