Gâteau de fête
Gâteau de fête
J'ai toujours eu un peu peur de l'oncle Biegwheel. En même temps, les quelques fois où je l'ai vu gamin, comment ne pas être impressionné par ce géant de deux mètres, aux bras et jambes comme des troncs d'arbres, une barbe noire aussi imposante que son ventre bedonnant, tandis que sa voix et son rire sont semblables à un éboulement de rochers en montagne. Même en grandissant, le sentiment d'être tout petit à côté de lui – malgré mon mètre quatre-vingt – est resté. J'ai vraiment commencé à le respecter, plutôt qu'en avoir peur, après avoir été mis à la porte de chez moi.
Évidemment, même en ayant un toit pour dormir grâce à Charlie, le jeune lycéen redoublant majeur que j'étais n'avais pas de quoi vivre... et demander de me faire entretenir totalement, impensable. Bien entendu, chercher et trouver du travail était une solution réalisable, mais comment entrer dans la fac que je voulais sans les moyens qui allaient avec ? La réponse est tombée en cette journée de Noël, venant de celui qui pourra jouer le bonhomme en rouge lorsqu'il aura la barbe blanche : tonton Biegwheel.
Quelle surprise d'être appelé le jour de la naissance du petit Jésus par ce viking à l'air féroce, alors que tu penses toute ta famille réunie à cracher sur ton dos, en bons hétéros intolérants. L'inquiétude dans sa voix; finalement, il n'y avait pas que la tante Molly qui m'aimait bien ! Mais contrairement à la tante Molly, seule, vieille, et dépendante de la famille pour survivre, mon oncle est un bûcheron indépendant qui, non seulement chef de sa petite entreprise, a toujours été joueur et aime miser. Il aurait pu décider d'être rentier à tout juste trente ans, mais sa passion pour son travail le fait continuer son boulot des années plus tard.
Quelle meilleure preuve d'amour – d’où mon admiration éternelle – que d'envoyer se faire f*****, en traitant de tous les noms d'oiseaux possibles, la famille qui m'a éjecté ? Hébergé, nourri, logé, blanchi, le tout sans avoir à discuter; juste le remercier en travaillant pour réussir mes rêves, car ''quel que soit ton orientation sexuelle, tu restes celui que l'on connaît, t'es gentil comme tout et très intelligent. Et j'aurais pas aimé être à ta place au même âge. Quelles enflures.'' Le tout suivi de l'aveu de sa bisexualité, du papier nécessaire à l'ouverture d'un compte bancaire à mon nom et d'un chèque d'ouverture, avec l'assurance d'avoir chaque mois l'équivalent d'un salaire minimum crédité dessus. Je n'avais plus qu'à réussir, assuré d'avoir mes frais de scolarités réglés dès la rentrée prochaine, sans avoir à contracter un prêt étudiant pour les vingt prochaines années.
Ainsi, mon futur était assuré. Et une fois que je n'ai plus habité chez lui, mais en petite chambre étudiant, à l'université, je suis retourné le voir régulièrement, avec surtout comme invitation ''obligatoire'' - et devenue une tradition pour le remercier - le lendemain de Noël.
Après une soirée de Noël fort réussie avec de nouveaux amis, me donc voici donc cette année prêt à réitérer la tradition, et pour la première fois accompagné, devant la grande maison de mon oncle. Ce qui est amusant pour une personne extérieure, c'est l'impression que donne cette maison, tout à la fois gigantesque, tout en bois, mais en même temps décorée si chaleureusement qu'il est impossible de ne pas y être à l'aise. Puis on découvre son habitant, tout aussi impressionnant que sa demeure. Exceptionnellement, il s’est même grimé en espèce de copie du bonhomme rouge, changeant son rire par un tonitruant “Oh oh oh!”. Je suis également surpris, depuis l’année dernière il a perdu son côté empâté de papa Noël bedonnant, il ne reste désormais que le viking massif en lui. Le premier “choc” passé et les présentations faites, nous venons à côté de la cheminée et du sapin pour nous réchauffer, chocolat chaud et gâteaux à dévorer, pendant que mon pauvre Charlie subit un interrogatoire qui se terminera au bout d’une quinzaine de minutes par un “j’t’aime bien toi, t’es un bon garçon ça s’voit de suite. Tu rends mon neveu heureux.”
C’est à ce moment que je découvre un nouvel habitant dans la maison; attiré par l’odeur du goûter, un fin garçon à la charpente solide nous rejoint. J’interroge mon oncle du regard, qu’est-ce qu’un tel minet fait chez lui?
– Les garçons, je vous présente Lance. Il m’aide à la scierie, mais surtout c’est le fils de ma meilleure amie qui est décédée l’an dernier. Comme toi, je pouvais pas le laisser à la rue, donc je l’ai recueilli.
J’ai beau n’avoir jamais vu la sexualité de mon oncle, je trouve ça louche. Je fais semblant d’aller rechercher des gâteaux, et il comprend que j’ai des questions :
– Du coup tonton, toi et lui vous…
Je fais un anneaux avec mes doigts d’une main, tandis que l’index de l’autre mime une pénétration.
– Mais ça va pas non! Ce gosse a vingt ans de moins que moi! Mais j’ai toujours aimé sa mère… ça aurait été la femme de ma vie, sauf qu’elle en a aimé un autre.
– Et du coup pour tes envies tu fais comment ?
– Et bien si tu veux tout savoir, petit pervers, y a un super bar à la ville d’à côté où tu peux te taper qui tu veux.
– La ville à quarante kilomètres?
– Eh, c’est pas New York ici, y a pas la même mentalité ! Puis tu sais, j’ai pas ton âge ou ton physique, alors je me débrouille comme je peux. Espèce de petit con va !
Je rigole avec mon oncle qui me met une petite claque derrière la tête. Malgré ma curiosité, je ne veux pas en savoir plus. Mon oncle fait partie de ce type d’adultes, comme des créatures semi-réelles, dont on n’imagine pas réellement la sexualité.
Nous revenons dans le salon et, connaissant mon Charlie, je le sens tout gêné. Nous reprenons la discussion comme s’il n’y avait pas eu de coupure, pour en apprendre un peu sur Lance. Un peu intimidé, ce garçon châtain aux yeux de miel me répond. C’est vrai que contrairement à Charlie, je ne suis pas souvent intimidé et parle assez facilement - charisme assez pratique lorsqu’on veut draguer des mecs. Pendant que l’on discute, je le détaille sans en avoir l’air, comme je le fais toujours lorsque je discute avec un mec plutôt sexy. Sa charpente ne semble pas très développée à côté de celle de mon mec, mais je sens cependant que ce minet lui plaît. Et, plutôt que d’être jaloux, je prends cela de manière amusé, lui qui a toujours dit qu’en dehors de moi, les mecs ne l’attiraient pas spécialement - même si je suis certain que je connais au moins un mec qui saurait l’émoustiller, tant la ressemblance avec moi est amusante.
Et si, pour cette année, en guise d’étrenne, je lui offrais un petit bonus ? Je comble ses envies certes largement, peut-être parfois trop, mais ce serait amusant pour nous deux de jouer avec un troisième. Je suis persuadé que ce Lance sera plus que ravi de s’occuper de nos deux lames !
La soirée se passe sans qu'aucune tentative ne soit faite, mais dès le lendemain, je m'empresse de tâter le terrain avec le minet. Dehors, l'épais tapis de neige et les tempêtes successives empêchent tout travail, nous restons au chaud. Oncle Biegwheel est dans le grenier, son atelier, tandis que nous sommes dans le salon, Charlie et moi. J'ai bourré la cheminée de bois et un feu d'Enfer fait monter la température dans la pièce. Nous finissons torses nus, et rapidement nous commençons à nous câliner, puis nous embrasser, puis tout ceci tourne sexuellement. Nous ne nous arrêtons pas, même lorsque nous entendons l’escalier craquer. Sans tourner la tête, je sais qu’il nous a vus, mais il ne réagit pas. Il ne fuit pas non plus, alors que je joue avec les tétons pointus de mon chéri, puis que je descends encore et encore… Je perçois même un gémissement de jouissance contenu lorsque Charlie me jouit en bouche en râlant, puis les escaliers qui grincent tout doucement malgré la tentative évidente d’être le plus silencieux possible par le petit voyeur. Curieux, mais pas téméraire…
Plus tard, lorsque mon oncle descend, il se plaint de la chaleur quasi tropicale que je fais régner au rez-de chaussée. Mais en me voyant torse nu, à préparer à manger avec Charlie sous le regard en coin de Lance, il comprend ma manoeuvre et s’éclipse dès qu’il a terminé sa collation. Mais le petit minet reste de marbre face à nos jeux sensuels, et évite soigneusement les perches que nous lui tendons, malgré son envie évidente. Il s’éclipse même, prétexte un besoin urgent; un besoin urgent de faire disparaître le sexe bandé entre ses cuisses oui !
Ce qu’il ne sait pas, c’est que j’en ai séduit des plus coriaces que lui, et que Charlie est tout à la fois d’accord et excité de mon projet - je savais bien que le minet lui avait tapé dans l’oeil… Je mets donc avec lui un plan à exécution, et diminue la flambée dans la cheminée.
Quand Lance redescend, il nous trouve chacun dans une pièce et rhabillés. Il semble hésiter sur qui rejoindre, alors je lui demande innocemment de venir m’aider à préparer un dessert :
– Dis, Lance, tu veux bien venir m’aider à préparer un gâteau ? C’est le dessert préféré de Charlie…
Le jeune aide-bûcheron me rejoint pour mettre la main à la pâte. Même si la recette en elle-même n’est pas bien compliquée, entre la taille du plat à gâteau et celui du four, nous épluchons près de deux kilos de pommes ! Les quantités multipliées par quatre, le plat est prêt à rejoindre le four pour au minimum une heure de cuisson. Comme je suis resté sage, à discuter avec Lance, celui-ci s’ouvre un peu, et nous discutons plus amplement - c’est parfait, il n’est plus sur ses gardes.
Une heure et demi plus tard, je sors le gâteau du four.
– Et voilà, on peut appeler Charlie pour lui proposer ton bon gâteau. En France, ils appellent ça un fion. C’est délicieux. Je te laisse l’appeler, je mets le sucre dessus.
– Charlie! Tu viens manger le gâteau ?
Mon mec arrive, les yeux pétillants de malice.
– Qu’est-ce que vous avez préparé ?
– Ton préféré ! Tu veux goûter à mon… fion ?
Charlie s’approche alors que je tends un couteau au minet qui se penche sur l’espèce de clafoutis parfaitement sucré; et avant que la lame ne se soit posée sur le flan à la pomme, il se fait baisser le pantalon. Pour l’avoir testé maintes fois, je sens mon intimité qui s’humidifie. Sa manière de dévorer un cul est juste incroyable - il est vraiment doué avec sa langue ! L’extase se lit d’ailleurs promptement sur le visage surpris, les mains lâchent tout objet pour se poser sur la table alors qu’il se cambre pour exposer au roi de la feuille de rose son petit bouton floral vierge. C’est comme se faire rouler une pelle, sauf que c’est en vue d’une préparation à une chevauchée un peu plus fougueuse.
Je m’approche à mon tour et lui roule une pelle. Nous nous déplaçons jusqu’au canapé, où il découvre enfin nos anatomies. Il semble préférer l’épaisseur de Charlie, plus râblé que moi. Ce n’est pas un problème, je descends sucer son sexe. Mais il me stoppe rapidement, se tourne pour me présenter ses fesses, et regarde Charlie. C’en est presque vexant, il se fixe totalement sur mon mec ! J’ai déjà fait un ou deux plans à plusieurs, mais jamais je n’ai tant été ignoré. Alors, je fais mon maximum pour le faire couiner en m’occupant de son cul, tandis qu’il suce sa première bite. Puis, après quelques instants, il connaît la sensation d’être pris des deux côtés; en douceur évidemment, je ne veux pas lui faire mal. Je ressens à nouveau cette sensation d’étroitesse d’un cul vierge, qui ripe sur le gland, tellement serré. Je découvre sa petite boule interne et je m’applique à l’écraser alors qu’il s’habitue à mon organe, que je bouge désormais un peu plus à mon aise. Malgré la bouche pleine, il couine, et suce même de plus en plus vite, quitte à s’étouffer sur le pieu délicieux qui distend ses lèvres fines.
Une fois bien ouvert, je laisse ma place à Charlie qui s’occupe de lui de manière un peu plus brutale, sa marque de fabrique d’ancien hétéro pourrait-on dire. Il faut cependant croire que Lance aime ça, puisqu’il m’oublie totalement, yeux fermés, bien cambré, au point même de s’écarter les miches pour que Charlie rentre bien tout dedans ! Ce poids plume se fait donc porter pour se faire secouer comme un prunier, le cul bien rougi par cette intense chevauchée. Il n’en finit pas de gueuler “encore, encore” à tel point que ses cris doivent monter jusqu’au grenier. Mais je n’ai pas le temps de m’en préoccuper, Charlie m’appelle :
– Il y a de la place pour deux et il est insatiable ! Viens !
Ses doigts s’ajoutent à son pieu et semblent distendre le cul souple du minet. Il va s’en souvenir de sa première fois ! Mais effectivement, il réclame qu’on s’occupe de lui plutôt que de discuter. Je reviens donc dans son antre, encore plus serré que tout à l’heure, contre Charlie. La sensation est tellement excitante, et nouvelle à la fois, bien que nous nous soyons déjà branlés queue contre queue. L’étroitesse du conduit, la chaleur, l’humidité… et nous ne sommes pas les seuls à être au comble du plaisir : écrasé entre nos corps épais tandis que son boyau subit l’écartèlement de nos larges pieux, il mouille des deux côtés. Il bouge même, ce qui accentue l’écrasement de sa prostate par la pine épaisse de mon mec, ses muscles roulent sur notre peau, augmentent la chaleur de l’instant.
Il est le premier à jouir, nos sexes gonflés sont soudainement incapables de bouger; puis l’anneau se relâche et laisse couler un liquide clair le long de nos chibres. Béant, épuisé, il continue de nous exhorter à continuer d’une petite voix, de nous finir en lui. Ce qui ne tarde pas après d’intenses va-et-vient.
Nous contemplons avec amusement l’air béat sur le visage de Lance après nous être retirés, son cul ouvert d’où coule nos jouissances. Il semble s’être endormi, et nous le portons jusqu’à la salle de bain pour le nettoyer avant de le mettre au lit. Nous profitons ensuite d’une petite sieste post-coïtale.
Des gémissements me tirent de mon sommeil, et je découvre Lance en train de monter mon étalon. Attend, avec son cul explosé, il n’en a pas eu assez tout à l’heure? Surtout qu’il ne s’arrête ni après avoir joui, ni après avoir tiré une bonne rasade du canon de mon chéri. Il est infatigable. Avons-nous, sans le vouloir, réveillé un monstre affamé de sexe?
Après une demi-heure à se limer sur Charlie, il lui tire une deuxième dose, puis semble bien parti à vouloir continuer. Ce n’est pas de l’avis de mon mec, qui a déjà fourni avec lui plus qu’il ne m’en donne parfois en trois jours. Le regard affamé, il se jette sur moi et mon sexe raide retrouve sa patinoire avant même d’avoir pu dire ouf. Je me fais donc un devoir de contenter ce démon que nous avons créé.
Pendant plus de deux heures, je lui remplis le cul. Dans toutes les positions, au point de finir trempés, et dans un état d’épuisement extrême. Mes couilles me font mal, jamais je ne me suis senti autant vidé.
– Ça y est, il est enfin calmé ?
– Pfouu, m’en parle pas, je me suis fait drainer comme jamais !
Je prends un bout de gâteau histoire de reprendre rapidement de l’énergie.
– Peter? Encore…
Un corps se colle à mon dos et saisit mon sexe mou, le masturbe quelques instants pour lui faire reprendre du volume. Peine perdue, il va me falloir un peu de temps pour remonter.
– Tu penses que ton oncle pourrait s’occuper de moi? Il m’a toujours plu… Surtout depuis qu’il a minci.
– Ah ça tu te débrouilles, ça me regarde pas ! Mais je suis sûr qu’il peut même te faire un bon gros gode en bois pour te combler.
Le désir se lit sur le visage désormais plus si innocent de Lance, qui s’empresse de grimper les escaliers le cul à l’air. Je jette un oeil à Charlie.
– Je crois que ton cadeau est un peu parti en couille mon Pumpkin.
– J’aurais jamais cru qu’une telle bête de sexe se cachait là-dedans !
– Comme quoi, le radar gay ça marche, mais pas toujours parfaitement ! En tout cas si ça te dérange pas, on va bientôt rentrer à New York, avant que ton oncle soit vidé et qu’on repasse à la casserole. Ce petit est trop salope pour moi ! Et même si c’était cool, je préfère notre couple à deux.
D’un signe de tête j’approuve, et nous montons préparer nos valises, alors que les premiers cris de plaisir, tant aigus que graves, commencent à résonner dans les plafonds de la demeure.
***
"Aucune
reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L
122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de cette œuvre sans l'autorisation expresse de l'auteur".
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Laissez-nous votre avis !