Frenchies in a New World - Hors série 2

 Hors série 2


    Je n’ai même pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir qu’il est là. Je sens la chaleur de sa peau nue contre la mienne, son souffle long et régulier écarte mes mèches et effleure mon visage. Mon corps est blotti contre le sien. Son odeur m’enveloppe, j’ai l’impression de me plonger dans un bain au lait d’amande, plus doux qu’une plume et si brûlant. Il a glissé un bras sur moi dans son sommeil, sa main est au creux de mes reins, mes lèvres ne sont qu’à quelques centimètres de ses pectoraux et mon front touche son cou délicat.
 

    Ça fait trois jours que la neige tombe et que les rues de New York sont bloquées. Pas de cours à la fac pour lui, quelle aubaine. J’ai laissé mes révisions de côté pour pouvoir passer plus de temps dans ses bras – il a tout de même le droit de profiter de son copain pendant ce week-end prolongé. Je ne l’aurais fait pour personne d’autres, et s’il n’était pas là, Dieu sait à quel point je me sentirais coupable de prendre du retard dans mon travail. Mais il me l’a dit hier soir, il m’a murmuré à l’oreille que ce n’est pas grave, qu’il faut que je me détende – et c’est tellement plus facile quand c’est lui qui s’en charge.
 

    Je soulève lentement mes paupières, j’ai peur que ce simple geste ne le réveille. Il dort comme un bébé, mon bel ange blond. Il me tient tout contre lui pour que le froid qui tourbillonne à l’extérieur ne nous perturbe pas – on a bien un radiateur, mais il est plus efficace, surtout quand il est nu et qu’il a eu ce qu’il voulait avant de s’endormir. Je souris en voyant l’état dans lequel se trouve sa chambre. C’est lui qui a réclamé hier soir, et j’adore quand il demande ; il s’y prend toujours de la manière la plus douce qui soit, en dissimulant son envie sous des petites caresses innocentes et des baisers dans le cou – comme s’il n’osait pas, ou qu’il avait peur de se faire rejeter (ça c’est entièrement de ma faute, je le reconnais, je l’ai tenu à distance trop longtemps, et Dieu sait que je le regrette). Puis, toujours aussi attentionné et affectueux, il me m’enveloppe dans ses bras en murmurant des mots doux, et lorsqu’enfin je sens la grosse bosse familière, il s’empresse d’ajouter un « si t’as pas envie je comprendrais ». Mon beau Damien d’amour, plus sucré et adorable que de la crème fouettée. A sweet darling – my Sweetie.
Colle-toi ça dans le crâne mon chéri, j’ai toujours envie, surtout si c’est toi qui mène la danse !
Un jour je vais le mettre devant un miroir pour qu’il comprenne à quel point il me fait envie tout le temps. 

 

    C’est pour ça que j’ai essayé de le fuir, mais au bout du compte il m’a eu – et je ne le regrette pas. Il m’a fait un emploi du temps sur mesure, et il s’assure que mes besoins soient comblés, que ce soit la nourriture, le sommeil, ou même le sexe. Et hier soir, on a fait une petite entorse au planning, ce qui explique que la moitié des affaires de son bureau soient par terre, qu’on trouve deux ou trois boyaux de latex utilisés dans la poubelle, et que le tube de lubrifiant soit encore dévissé sur sa table de nuit. Ce qui justifie aussi que mon chéri ne porte aucun vêtement et se roule en boule dans des draps froissés.
Je repense à ses cris hier soir : il s’est vraiment donné à fond, comme toujours. Et moi aussi – surtout qu’il était demandeur pour une fois. Il n’aime pas demander, il a toujours peur de déranger ou que ses envies ne correspondent pas aux miennes. Je sais qu’il place mon bonheur avant tout, mais moi je place le sien encore un cran au-dessus. Il a été privé de plaisir pendant longtemps, il pense aux autres et jamais à lui, et résultat parfois il en souffre. Je l’encourage à s’ouvrir – et avouons-le, hier soir il s’est bien ouvert, tellement que je n’ai presque pas eu besoin de lubrifier le conduit – à me dire ce qu’il veut, à me confier ses désirs et ses envies, ce qui le rendrait heureux lui ! Il commence à comprendre, mais ses habitudes ont la vie dure à mon Sweetie.
 

    Damien s’agite à côté de moi, et sa main vient caresser mon visage. Je le regarde ouvrir lentement les yeux et battre des paupières, ses cheveux blonds en bataille (les miens ne doivent pas être plus élégants à regarder) et cette expression de plaisir intense sur le visage – il a dû passer la nuit avec pour la conserver intacte depuis la veille. Il approche ses lèvres et les posent doucement sur mon front. Je me love contre son corps musclé, il sait à quel point j’adore quand il me couve comme ça, nu dans les draps. Mon beau blond qui fait bouillotte en hiver. Il me serre avec force et délicatesse, il m’a enfin à lui, rien qu’à lui, et des fois j’ai l’impression qu’il a encore un peu de mal à y croire. Alors dans ces cas-là je le rassure en passant mes mains sur sa peau satinée.
 

    Ce matin, il me garde contre lui et ne semble pas prêt à me lâcher. Ma voix se fraye un chemin dans ma gorge, et avec un petit filet de voix, je demande
 

– C’était bien hier soir, non ? ça t’a plu ?
 

    Au début j’ai l’impression qu’il ne m’a pas entendu. Ses grands yeux verts se perdent dans le bleu de mes prunelles, mais il revient à lui et passe ses doigts dans mes cheveux. Il hoche lentement la tête.
 

– C’était très bien mon chéri, mais on n’aurait peut-être pas dû…
 

Ses joues prennent une teinte rosée et il se recroqueville un peu autour de moi.
 

– Pourquoi ? Damien, c’était génial, pourquoi est-ce qu’on aurait pas dû ?
– Regarde un peu le bazar qu’on a mis, et j’ose pas imaginer l’état de la salle de bain. Je me suis un peu laissé emporter par mes envies et…
 

    Je ne veux pas en entendre davantage, il est toujours à s’excuser pour un oui ou pour un non. Je l’attrape par la nuque et colle mes lèvres contre les siennes avant qu’il n’ait fini de parler. Ma langue s’aventure dans sa bouche et il me rend mon baiser en se détendant. J’effleure son magnifique visage et il me regarde avec amour.
 

– Hey, c’est pas important Sweetie, on va ranger tout ça, lui dis-je avec douceur. Tu t’es un peu lâché, et moi aussi, mais c’était génial. Si ça pouvait être comme ça tous les soirs, ça m’irait parfaitement.
 

    Il sourit, puis rigole plus franchement en voyant mon air sérieux. Ses yeux ne sont qu’à quelques centimètres des miens, et même maintenant que je suis dans son lit, il continue de me faire un de ses effets.

– le grand garçon blond de la bibliothèque, celui qui m’a rattrapé quand je suis tombé, celui qui m’a nourri et qui a toujours cherché à prendre soin de moi, surtout quand je ne voulais pas de lui. Je recoiffe ses mèches blondes avec mes doigts, et il me dit d’une voix douce, presque étonnée :
– Tu voudrais vraiment que ce soit tout le temps comme ça ? Que je me donne autant à chaque fois ?
– Bien sûr, pourquoi ? Monsieur le sportif n’est pas assez vigoureux pour tenir la cadence ?
 

    Mon copain hausse les sourcils, me fait basculer sur le dos, se mets au-dessus de moi et pose son menton sur le mien. Je l’embrasse tandis que mes mains essayent de passer autour de ses épaules pour caresser son dos musclé. Il me rend mon baiser avec fougue et lorsqu’il se détache enfin de moi, il m’avoue :
– C’est juste que quand j’y mets autant d’énergie je me laisse un peu emporter et… bah des fois je pense un peu trop à mon plaisir et plus assez au tien je trouve.
 

Il me voit lever les yeux au ciel et il rigole.
 

– Quoi ? Pourquoi ça t’agace ?
 

– Parce que je l’ai pris mon pied Damien, t’as pas en t’en faire pour ça. Ton corps est conçu pour me donner du plaisir, dis-je en passant mes doigts sur son ventre bosselé, t’es presque parfait au lit. Il suffit juste que tu te laisses un peu plus aller, que t’arrive à te libérer de cette peur de ne pas me donner assez de toi, et tu seras vraiment le mec idéal – hier soir tu l’étais. Tu t’y prends comme un dieu, que ce soit quand tu te donnes à moi ou quand tu me prends. Je ne pourrais pas rêver mieux comme amant, alors arrête de te poser des questions, tu me rappelles quelqu’un à force…
 

    Ses dents sont tellement blanches, il est vraiment incroyable. Ses yeux verts me fixent et, pour une fois, je sais qu’il voit en moi plus que le garçon qu’il couve et qu’il protège sans arrêt – c’est son petit ami qui lui parle, et il est à l’écoute. Mon beau blond est toujours le premier à donner des conseils, mais maintenant il est temps qu’il applique son propre catéchisme et qu’il comprenne que je suis comblé avec lui ; la seule chose qui me rendrait plus heureux encore, c’est qu’il me confie ses besoins, ses envies, et qu’il me laisse penser à son plaisir tout autant qu’il pense au mien – l’un n’empêche pas l’autre, mais c’est dur de lui faire rentrer ça dans le crâne, il a la caboche plus solide que l’anus, c’est plus simple de pénétrer le deuxième.
En parlant de ses envies, je sens soudain une chaleur familière qui enfle et qui durcit le long de ma cuisse. Son gland frotte contre mon entrejambe. La massue de mon copain se réveille, et je tends les doigts vers elle avec un petit sourire malicieux. Lorsqu’il s’en aperçoit, Damien secoue gentiment la tête en me posant un bisou sur le nez :
 

– Oh non, on l’a déjà fait hier mon chaton, on va pas recommencer ce matin.
– Et pourquoi pas… Tu vois, t’as envie, mais tu ne veux pas te laisser faire. Si là je décide de commencer à te faire du bien, est-ce que tu vas chercher à m’empêcher ?
 

    Je referme la poigne autour de son long bâton de chair, et alors que j’entame un va-et-vient dessus, Damien se laisse tomber sur moi et écrase ma main contre ma cuisse. Il m’embrasse dans le cou en murmurant :
 

– Juste un câlin, on verra le reste plus tard. J’entends Valentin et Thomas qui préparent le petit-déjeuner dans la cuisine, on ne va pas remettre ça maintenant.
– Mais… Regarde comment t’es tout raide, tu peux pas mettre ton boxer dans cet état, laisse-moi au moins te faire une petite vidange matinale, pour être sûr que tu ramollisses suffisamment. S’teuplait, Sweetie !
 

    Malgré la pression, mes doigts trouvent le moyen d’aller chatouiller la pointe du pieu turgescent, et Damien laisse échapper un petit gémissement.
 

– Ça crève les yeux que t’en as envie chéri, laisse-toi aller, s’il-te-plaît ! Je travaillerai toute la journée dans tes bras et te ferai des tas de bisous pour te remercier, promis. Juste une pipe, vite fait…
 

    Le grand gaillard blond regarde rapidement l’heure sur son réveil et, de guerre lasse (et peut-être un peu par envie) il acquiesce, bascule sur le dos et s’allonge. Alors que je sors son énorme mandrin de sous la couette, mon chéri m’attrape les fesses et les attire jusqu’à sa bouche.
 

– Y a pas de raison, s’exclame-t-il, si tu m’en fais une, je t’en fais une aussi.
 

Agréablement surpris, je lui lance alors avec un large sourire :
 

– Dans ce cas n’hésite pas à t’occuper de la rondelle au passage, j’ai eu la tienne hier soir, tu peux prendre la mienne ce matin.
– D’accord mon amour, mais je ne vais pas trop m’attarder dessus, ça pourrait me donner envie de plus.
 

    Mais j’y compte bien. Son sexe vient taper ma joue tandis que je m’imagine déjà en train de la prendre au plus profond de moi. Si je peux prolonger cette petite partie de jambes en l’air matinale, je ne vais pas m’en priver. Je contemple un instant le gros pieu qui se dresse près de mon visage, et je remercie mère nature d’avoir été aussi généreuse avec mon copain. Vingt centimètres de plaisir bien épais, à sucer, à branler ou à ingurgiter par derrière. Je caresse sa hampe, palpe la chair veineuse, lèche du bout de la langue les gouttes translucides qui naissent déjà au sommet de cette œuvre d’art. Son méat s’écarte pour en laisser passer de nouvelles, que je m’empresse d’étaler sur son large gland fuselé, long et noueux. Mes doigts parcourent sa tige tandis que je la fais rentrer dans ma bouche pour la tenir bien au chaud. Mon muscle moite passe sous le frein de mon ange blond, tourne autour de la pointe sensible, savoure sa couronne à fleur de peau, et son bassin se soulève au moment où je touche un point sensible. Il me rentre involontairement une partie de son manche ; les commissures de mes lèvres s’étirent et j’encaisse. Je l’entends qui murmure des excuses, et je malaxe doucement ses belles bourses pour lui signaler que tout va bien.
 

    De son côté, il m’inflige le même traitement que celui auquel il a le droit. Sa langue, les lèvres, sa bouche, il met son visage au service de mon pénis, le prend, le couvre de salive, le branle, le dorlote et le fait vibrer. Mes veines se gorgent un peu plus à chaque seconde qui passe – les sensations transitent à travers mon corps, remplissent ma bouche, et je les lui transmets par l’intermédiaire de son gros instrument. Nous fonctionnons en circuit fermé et nous nous attelons à donner autant de plaisir que nous en recevons. Par instants, il écarte mes fesses bombées pour y passer rapidement sa langue, et je gémis alors, la bouche pleine. Je descends de plus en plus bas sur sa matraque – il faut dire que je me suis entraîné avec le rythme qu’on tient au lit, lui et moi – et il pousse un cri de surprise lorsque je parviens enfin à la faire passer dans ma gorge. Je la recrache immédiatement en suffoquant un peu ; il va me falloir encore quelques essais pour la tenir vraiment jusqu'au bout, mais Valentin m’a dit que c’était un bon truc pour faire jouir mon chéri.
 

    Je passe ensuite mes doigts dans sa raie, tout en continuant de déguster son merveilleux sucre d’orge, et je trouve son trou encore un peu ouvert de la veille. Il faut dire qu’avec ce que je lui ai mis (c’est lui qui a réclamé, je l’ai déjà dit, moi j’ai fait que faire ce qu’il voulait ! « Plus profond », « plus fort », qu’il disait !), c’est normal qu’il ait encore le passage dilaté. Mes phalanges s’introduisent en lui pour lui faire passer le message. Il est tellement réceptif qu’il ne met pas très longtemps à comprendre, mon Sweetie. Il recrache mon chibre alors que je ne suis plus qu’à quelques secondes de lui envoyer la sauce et il redirige sa langue agile sur mon anus. Il me le tartine de salive, y introduit son muscle humide et, après quelques minutes de ce traitement je sais que j’ai gagné.
 

    Mon beau blond me glisse son index pour me détendre – ça ne fait pas très longtemps qu’on s’enfile comme ça, il faut encore me préparer soigneusement, surtout pour encaisser un mandrin pareil. Toutefois, il sait parfaitement comment s’y prendre, et je m’écarte sans difficulté pour laisser passer son majeur. Il est tellement doué des ses doigts, ce garçon ! La bouche empalée sur son gros pénis, je gémis – non, je couine ! Des petits squirk qui semblent l’exciter encore davantage. Je le sens qui agite ses phalanges en moi pour m’ouvrir comme il faut. Il ajoute régulièrement de la salive, et je sens vite le froid du gel qu’il étale consciencieusement sur mes parois. Lorsque je recrache son instrument, il vient taper contre mon visage, et à en juger par les soupirs de mon chéri, ça le met dans un de ces états – je vais retrouver le Damien de la veille, celui qui n’avait plus aucune retenue. Je veux ce Damien ! La bête de sexe !
 

    Un emballage argenté glisse sur ses pectoraux, puis son ventre bosselé. Je m’en empare, déballe le préservatif, le pose sur son gland et le déroule de mon mieux – la pharmacie n’avait plus que des tailles standards en réserve, ce qui n’est pratique ni pour lui, ni pour moi. J’aimerais tellement le sentir expulser ses jets chauds dans mon boyau, plutôt que dans une saloperie en latex qui lui comprime la queue, mais je tiens à aller faire un test avec lui au cas où – sauf que pour une raison mystérieuse, mon beau blond n’a de cesse de repousser l’échéance… Pourtant, je sais qu’il meurt d’envie de me prendre sans rien, et de se faire enfiler à nu. Bref, j’astique sa massue, essaye de détendre le caoutchouc et le recouvre généreusement de lubrifiant pour que ce soit le plus confortable possible pour nous deux.
 

    Damien me soulève ensuite comme si je n’étais qu’un fétu de paille et il m’allonge sur le dos. Il caresse mon visage, descend jusqu’à mon ventre plat, puis mon entrejambe raide. Il me branle un instant et s’amuse à me faire gémir – il adore ça, quand je manifeste mon plaisir. Mon ange blond passe une main dans ses cheveux, fait rouler ses muscles sous sa peau pour m’exciter et me pince les tétons. J’hoquette, il sait que c’est le signal, qu’il peut y aller et que je suis suffisamment détendu. Son gros pieu s’infiltre dans ma crevasse et pousse sur mon entrée. Malgré la compression du préservatif, son gland n’est pas moins volumineux, mais il passe cependant sans soucis la barrière et se loge en moi. Mon Sweetie s’allonge sur mon corps tandis qu’il insère son glaive dans mon fourreau, ses pectoraux se collent à ma peau, et mon propre sexe, écrasé par son poids, devient plus dur que jamais. Son anatomie brûlante semble se consumer sur moi – et en moi. Il souffle comme un bœuf et son haleine embrasée caresse mon cou. Son torse se gonfle, j’essaye de lui faciliter le passage en me détendant – ce n’est pas très compliquée, il n’y a pas de meilleure sensation que de le sentir prendre possession de mon être. Son chibre me remplit et m’arrache des cris de plaisir à mesure qu’il poursuit sa progression.
 

    Lorsqu’enfin la garde de son cimeterre touche mes fesses, je pousse un soupir de soulagement. Il est tellement volumineux que je n’aurais jamais cru être capable d’encaisser ça – heureusement que mon copain est le garçon le plus prévenant de la terre, qui sait tartiner un mec de lubrifiant avant de lui rentrer sa queue.
 

– Ça va Chaton ? T’encaisses ?
– Hum hum !
 

    C’est tout ce que je peux lui répondre. Je serre les dents pour ne pas hurler ou contracter mon anus. Il sait que j’adore ça, il sait qu’il me fait un bien fou, qu’il me donne du plaisir comme pas possible, mais il faut quand même qu’il demande, c’est plus fort que lui. Je pose mes mains sur ses fesses briochées et les malaxe pour lui donner un nouveau signal ; son torse se gonfle et il commence de petits va-et-vient en grognant. Je baise son cou, ses joues, et j’accroche ses lèvres pour ne plus les lâcher. Sa langue vient chercher la mienne, ses mains s’amusent avec mon corps, je lui sers de jouet – son jouet le plus précieux, celui qu’il aime par-dessus tout, celui pour lequel il serait prêt à mourir. Un jouet qui encaisse remarquablement bien sa queue et qui le contraint à donner des coups de reins de plus en plus amples, un jouet qui veut la bite de son copain et ne fait pas dans la demi-mesure. Damien m’écrase la prostate à chaque passage – en même temps, vu la taille de son chibre, il ne peut pas vraiment faire autrement, et ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. Je l’attrape par la nuque et, de ma main libre, je caresse son torse et lui titille les tétons. Ça l’excite comme jamais, son engin pulse et enfle directement dans mon rectum – limité par mon boyau et le préservatif, il est vraiment à l’étroit, et mon chéri doit lâcher mes lèvres pour remettre du lubrifiant.
 

    Lui à genoux sur le lit, moi allongé, les jambes écartées, le bassin soulevé – la position idéale. Je peux contempler ses muscles puissants à l’œuvre, et il peut onduler du bassin plus à son aise. Il me lime quelques minutes comme ça en m’arrachant des cris presque déments. Il se lâche enfin, il y va et s’y prend comme un chef, sa queue doit être tellement à l’étroit, les sensations qui le traversent le font vibrer. De petites gouttes de sueurs commencent à ruisseler sur son torse, le mien est en nage et rouge depuis un moment déjà. En se rallongeant sur moi, il mordille mes tétons au passage et, alors que l’intensité augmente encore d’un cran, que tout mon être ne se résume plus qu’à ce sexe qui se fraye un chemin en moi, le garçon de mes rêves me murmure à l’oreille un « je t’aime » brûlant. Je tente désespérément de lui rendre, mais mes paroles sont saccadées par ses coups de boutoirs incessants. Il semble m’avoir compris de toute manière et ses mouvements se font plus lents, plus profonds. Damien ralentit légèrement la cadence pour pouvoir m’embrasser et, sentant que j’en redemande encore, il réamorce un rythme plus soutenu avec une joie non-dissimulée.
 

    Ses yeux verts étincellent, ils me fixent avec ce mélange de désir lubrique mêlé d’amour que j’aime tant. Un sourire éclaire le visage de mon Sweetie d’amour, puis ses lèvres s’écartent en grand pour laisser passer un râle guttural. J’ai l’impression que son chibre prend des proportions incroyables dans mon cul, je peux sentir chacune de ses veines qui enflent, et enfin ses jets puissants se déversent dans le boyau de latex. Il se colle à moi et s’agite au-dessus de mon corps, pris de soubresauts incroyables. Son sperme se déverse par rasades, de part et d’autres de mon visage ses biceps sont gonflés et mes lèvres dévorent chaque centimètre carré de peau qui se trouve à leur portée.
 

    Après ce qui me semble être une éternité d’extase, Damien retire son sexe, se débarrasse d’un préservatif bien rempli, fait un nœud dedans et le laisse négligemment tomber sur la moquette. Le beau blond est hors d’haleine, on dirait qu’il vient de courir un marathon – me satisfaire, c’est un peu ça, mais il est plus que volontaire le brave garçon. Il caresse mon visage rouge pendant que je repousse les mèches collées sur son front par la sueur.
 

– Juste une pipe, hein ? me dit-il avec un sourire. Quand tu veux quelque chose toi…
– Mais quel culot ! T’en avais autant envie que moi, sauf que sous prétexte qu’on l’a déjà fait hier soir, monsieur ne voulait pas recommencer. Alors, des regrets ?

– Non, a priori aucun, sauf que…
 

    Damien hésite un instant, attrape mon poignet tandis que je profite toujours de sa musculature, et il coince mes bras au-dessus de ma tête. Il baise mon cou, me laisse un marque de son désir, descend sur mes petites auréoles pour m’arracher d’ultimes cris, lèche mon ventre plat, fouille mon pubis avec son nez et s’arrête au niveau de mon érection.
 

– Sauf que toi tu n’as pas encore joui, achève-t-il en me lançant un regard de braise.
 

    Ses lèvres englobent alors mon gland avec soin, et en quelques coups de langue, le jeune homme obtient ma semence épaisse et blanchâtre. Il me masse les bourses pour extraire le peu de plaisir qu’il reste encore dans mon corps, et il s’en délecte pendant plusieurs minutes. Puis enfin, il tête ma queue avec vigueur jusqu’à ce qu’elle soit aussi reluisante et propre qu’une chaussure cirée. Je l’attrape sous les aisselles et malgré son poids, il est plutôt conciliant et revient m’embrasser avec amour.
 

– C’est mieux comme ça, non ? me fait-il remarquer alors que le goût de mon sperme persiste encore dans sa bouche. Tu peux pas imaginer à quel point je t’aime toi…
 

    J’écrase sa tête contre la mienne et l’embrasse jusqu’à ce que nous n’ayons plus de souffle, ni l’un, ni l’autre.
 

– Si Sweetie, parce que je t’aime tout autant – surtout quand tu le laisses aller comme ça au lit.
 

    Un éclat de rire nous échappe et, une fois n’est pas coutume, j’essaye de prendre mon chéri dans mes bras ; il s’allonge contre moi tandis que je joue avec ses cheveux. Lui allongé, moi le dos contre la tête de lit, nous restons un long moment à nous caresser et nous embrasser. Je remonte la couette sur mon copain en espérant qu’il arrête de trembler, même si je sais que ce n’est pas dû au froid, mais plutôt à l’orgasme intense qu’il a éprouvé un peu plus tôt. Je ne lui ai jamais dit, mais le moment où je prends le plus de plaisir, c’est quand il éprouve ce genre de sensation, par devant comme par derrière. Un orgasme pareil chez Damien, ça suffit à me combler amplement, peu importe qu’il me suce ou pas après coup.
Il finit par attraper la couette et me la mettre devant les yeux.
 

– Ne regarde pas, s’exclame-t-il en quittant le lit.
– Pourquoi ?
– Parce que si tu me vois sans vêtement, on n’est pas prêt d’aller déjeuner je sens. Interdiction de se mettre à poil jusqu’à ce soir au moins.
 

    Je me débarrasse de la couverture en protestant, mais trop tard, il a déjà enfilé un boxer et son petit cul bombé disparaît dans la salle de bain. Je l’entends qui râle qu’on a mis un bazar pas possible hier, et je souris en repensant à la manière dont je l’ai pris contre le lavabo. Vu ce qu’il a joui dedans, il a plutôt intérêt à rincer avant de se laver les dents… Il m’a bien rendu la pareille ce matin mon chéri, et qu’il l’admette ou pas, je sais qu’il en avait au moins autant envie que moi. Je m’habille en vitesse, remets de l’ordre sur son bureau et prends mon ordinateur pour aller travailler dans le salon – je sais qu’il me laissera déjeuner contre lui pendant qu’il prépare ses cours et que je révise les miens. Il est tellement angélique, il satisfait toutes mes envies et il apprend de plus en plus à réclamer pour combler les siennes. J’attends ce soir avec impatience, pour voir s’il va en redemander…

* * *


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